18e récit – 17 novembre - Phnom Penh
Ce matin, le rythme est plus lent. Il n'y avait aucune activité inscrite au programme avant la fin de l'avant-midi, c'est notre envolée vers Phnom Penh, la capitale du Cambodge.
Encore une fois, l'enregistrement et l'envolée se sont bien déroulés. Après avoir récupéré nos bagages, nous avons retrouvé notre guide, M. Mon qui nous a salués à la façon cambodgienne.
Surnommée la « perle de l'Asie du Sud-Est » tout comme Saigon à l'époque coloniale, les Français avaient dessiné une ville striée de larges avenues bordées de luxueux bâtiments, tout cela dans le but de mettre en valeur les trésors architecturaux khmers (pagodes, palais royal). La politique d'embellissement entreprise par Norodom Sihanook après l'indépendance accentue encore son charme. Avec son air de ville de province, Phnom Penh, à la fois paisible et trépidante, est particulièrement attachante. Son charme réside également par l'absence de gratte-ciels contrairement aux autres capitales asiatiques.
Nous avons eu une surprise car notre fournisseur a décidé de nous offrir le repas du midi, ce qui n'était pas prévu. Les voyageurs ont bien apprécié.
Nous avons commencé nos visites par la colline de Wat Phnom, qui est une des plus anciennes pagodes de la capitale. De « Phnom » qui veut dire « colline » et « Penh » d'une honorable dame qui aurait trouvé dans un tronc d’arbre flottant sur le Mékong, 4 statuettes de Bouddha qu'elle s’empressa de protéger en élevant une bute de pierres sur laquelle fut construit le sanctuaire. Pour accéder au temple, il faut escalader un escalier où quelques vendeurs d’oiseaux vous proposent de libérer quelques oiseaux moyennant quelques billets, ce qui permet de gagner quelques indulgences. Le nom de la capitale Phnom Penh provient de cette légende.
Sur le chemin de notre hôtel nous avons vu quelques monuments historiques de la capitale dont le monument de la victoire. Magnifique édifice en béton rouge brique, il est parfois appelé monument de l'indépendance. L'édifice est bâti sur 5 niveaux. Il a la forme d'un « stupa », monument funéraire bouddhiste, style grand temple khmer. Il est coiffé par une centaine de têtes de dragons-nagas. Il fut conçu en 1958 pour commémorer l'indépendance du Cambodge, mettant fin ainsi à la période du protectorat français.
Après ces visites, nous nous sommes installés dans nos chambres. Quelques-uns ont profité de la piscine, d’autres ont marché sur la promenade qui conduit jusqu'au palais royal.
Le souper a eu lieu dans un très beau restaurant, installé sur les rives de la rivière Tonle Sap où nous avons pu déguster les spécialités cambodgienne dont le poisson Amok, cuit dans le lait de coco.
Encore une fois, ce fut une journée bien remplie. Il faut en profiter car notre voyage tire à sa fin lentement.
Merci de nous lire
Raymond et ses voyageurs