Jour 2, le mardi 18 février
Los Angeles
Après une bonne nuit de sommeil, notre groupe était fin prêt pour la découverte de Los Angeles, la 2ème ville la plus visitée après New-York. Notre tour commençait par la fameuse municipalité de Beverley Hills, mais en nous y rendant, nous avons eu la surprise de passer à travers un grand champ de puits de pétrole encore exploités. Drôle de spectacle que celui de ces gros oiseaux de fer noirs qui semblent picorer lentement le sol alors qu’ils en sucent plutôt le précieux contenu. C’est l’occasion, pour Elisabeth, notre très charmante et intéressante guide, de nous rappeler les trois étapes de l’évolution économique de L. A. : la ruée vers l’or, puis vers le pétrole et enfin vers la célébrité par le cinéma et le «show business» aux immenses retombées économiques. Comme pour illustrer son propos, nous arrivons à Beverley Hills, via Sunset Boulevard et les rues qui le croisent, avec leurs restaurants chics où l’on peut croiser les plus grandes vedettes du cinéma, leurs boutiques de grand luxe où les ventes d’une seule journée peuvent couvrir les dépenses d’un mois. Non, nous n’avons pas vu Brad Pitt ou Angelina Jolie, mais ça aurait pu arriver…
Nous nous dirigeons ensuite vers Venice Beach en longeant le quartier résidentiel archi-cossu de Beverley Hills et en devant nous contenter d’imaginer les résidences de rêve des plus grandes stars du cinéma. C’est ensuite la promenade dans Venice, une des municipalités qui bordent la mer. Il faut voir une fois dans sa vie la plage de Venice Beach et sa jungle de vieux «hippies» restés accrochés à l’époque du «flower power». Heureusement, Elisabeth nous a fait faire une promenade tranquille sur les trottoirs qui bordent les canaux de Venice. Nous avons pu y admirer de coquettes petites maisons personnalisées par des arrangements floraux, des ornements originaux ou des dénominations particulières. Quartiers très calmes et paisibles où beaucoup de résidents ne viennent qu’en fin de semaine ou durant les vacances.
Nous allons ensuite à Santa Monica. Nous admirons d’abord sa plage où le Cirque du Soleil est installé, le drapeau du Québec flottant sur un de ses chapiteaux, puis nous faisons un peu de «shopping» dans des rues super-propres où il est même interdit de fumer à l’extérieur. Quel contraste avec Venice où l’on pouvait fumer de la «mari» en inhalant simplement l’air ambiant!
Nous nous dirigeons ensuite vers le restaurant japonais Benihana, spécialisé dans la cuisine Tapaniyaki. Ce fut une soirée extrêmement agréable et conviviale où nous avons pu déguster une délicieuse cuisine tout en admirant le spectacle de ces artistes de la spatule et du couteau. Deux tables contigües de 6 personnes nous ont permis de partager tous ensemble cette belle expérience.
Et c’est ensuite le départ pour l’aéroport de Los Angeles. Le terminal Tom Bradley est magnifique et ultra-moderne. La sécurité à l’enregistrement est très stricte. L’un de nous en a fait l’expérience à ses dépens, au grand rire des femmes du groupe qui ont assisté au spectacle que voici. Invité à enlever tout objet comportant du métal, notre ami --- dont nous tairons le nom par déférence pour son âge --- a dû retirer sa ceinture avant de passer à travers un «scanner» où il faut placer ses pieds et lever ses bras à des endroits déterminés. Le problème, c’est qu’une ceinture, c’est fait pour tenir des culottes. Donc, lorsque notre ami levait haut les bras, ses culottes tombaient. Le préposé lui demandait alors de lever ses pantalons, mais, bien évidemment, pour ce faire, il devait baisser les bras et abandonner la position imposée que le préposé s’empressait de l’inviter à reprendre. À nouveau, notre ami se retrouvait les culottes à terre… et ainsi de suite. Le spectacle a bien duré une minute, mais une minute éternelle pour la victime, d’autant que les spectatrices de notre groupe se montraient plus enclines au rire qu’à la sympathie…
L’attribution des sièges pour ce long vol de nuit, où il fait bon s’appuyer sur l’épaule de son conjoint, n’avait pas été un succès. Malgré les demandes pressantes de Martine, les couples étaient presque tous séparés. Mais c’était sans compter sur les savants calculs de Michel qui a réussi, avec l’aide de Jean-Guy et de Luc, à placer tous les couples ensemble. Puis, ce fut le départ sur Air-Tahiti Nui vers la Polynésie.
Martine et Michel