8e récit - 18 septembre – Logudoro et Sassari
Après notre petit déjeuner à l’hôtel, toujours agréable à prendre, nous avons quitté malgré un peu de pluie. Mais tout est revenu durant notre trajet en autobus : encore une fois le soleil était avec nous. Il faisait aujourd'hui une température d'environ 30 à 32 degrés Celsius.
Nous sommes partis à la conquête de Logudoro et Sassari. Nous avons débuté notre journée par la visite de la basilique de Saccargia à Codrongianus.
Ensuite, nous voilà à Sassari, chef-lieu de la province, la deuxième ville de Sardaigne. Elle possède un riche patrimoine culturel. Le petit centre historique abrite un dédale de ruelles qui relient musées, églises et placettes. Centre universitaire, la ville moderne accueille un grand nombre d’étudiants. Sassari n’est pas au bord de la mer. Ses habitants, le week-end, désertent leur ville pour aller bronzer sur les plages à 10 km de là. Pourtant, se plonger dans l’ambiance de sa vielle ville est un bonheur.
La ville de Sassari est connue pour sa gastronomie très particulière. Les cafés en terrasse se succèdent le long de la via Roma et autour de Piazza Italia et Piazza Castello. Dans la via Cavour, le café Cavour permet de passer un bon moment en savourant une glace artisanale dans un décor désuet mais très chaleureux. Sassari étant une ville étudiante, il y a de l’animation dans les rues durant l’année universitaire. Il y a la cathédrale Di San Nicola, dédiée, vous l’aurez deviné, à saint Nicolas. Le portail en calcaire blanc du XVIIe siècle est richement décoré dans n style baroque espagnol. Il y a plusieurs églises dont Santa Caterina, Santa Maria di Betlem, la fontaine del Rosello. L’ancien bâtiment du collège jésuite, construit au XVI et XVIIe siècles, abrite désormais la pinacothèque et galerie d’art de Sassari. À l’intérieur sont exposés plus de 400 tableaux et œuvres d’art datant du Moyen Age jusqu’au XXe siècle.
Il y a aussi le Musée Nazionale G.A. Sanna, musée national qui existe depuis 1878, mais ce n’est qu’en 1931 qu’il prend le nom de Giovanni Antonio Sanna, un député natif de la ville pour le remercier du don qu’il a fait au musée de sa collection privée d’antiquités. Au centre-ville avec le spectaculaire Duomo di S. Nicola, de style gothique, mais avec une splendide façade baroque espagnol, l’église de S. Maria di Betlem et dans les périphéries de la ville l’église de S. Pietro di Silki, à la fois dans des styles gothiques-aragonaises et gothique catalan.
Nous nous sommes ensuite dirigés en montagne, chez les Bergers sardes. Un site unique et exceptionnel. Nous étions 3 autocars de québécois et de français et le repas du midi nous a été servi sous les arbres. Cela a fait de cette excursion une journée agréable et mémorable. À notre arrivée, on nous a servi du lait caillé sur une petite crêpe, mais ce n'est pas tout le monde qui en a mangé. Apparemment ça ne goûtait rien. Par la suite, l'on nous a servi un repas typique sarde, encore plus savoureux en plein air, entre les séculaires chênes verts, ce qui porte a la découverte des gouts les plus naturels de cette terre ancienne. Notre repas était composé de charcuteries, de fromage, de mouton bouilli avec des pommes de terre et des carottes et du petit porc rôti, petits pains caractéristiques. Tout ça rendu encore plus agréable au palais accompagné par le vin corse local, le cannonau de la couleur et de la saveur intense. Comme digestifs, on nous a servi de la grappa, boisson italienne et du myrto, boisson typique Corse.
Après ce repas, nous avons assisté à un mariage typique Corse. Est-ce que vous pouvez deviner qui était la mariée (voir les photos) ?? Eh bien c'était une personne de notre groupe, Yolande Duguay… Il y avait des musiciens qui accompagnaient les mariés et c'est eux qui passaient les digestifs. Mais ce n'était pas tout car avec le lait caillé qui restait, ils ont fait du fromage (voir les photos de toutes les étapes).
Nous avons poursuivi notre route et avons fait un arrêt à l'église San Pietro de Sorres a Barut.
Comme Pierre, notre chauffeur nous avait promis de faire un arrêt à la fabrique du corail eh bien, nous sommes arrêtés, même s’il était un peu tard. Je vous assure que beaucoup de femmes ont succombé et oui elles ont maintenant de très beaux bijoux de corail. Il y a également du corail turquoise et plusieurs ont préféré la turquoise.
De retour à l'hôtel, notre repas du soir nous attendait. Suite à cela, nous étions prêts pour une bonne nuit de sommeil !
À demain !
Gisèle et Nova
Note : Normand, il est maintenant trop tard…Yoyo s'est mariée aujourd'hui en Sardaigne...