13e récit – 29 juin - Copenhague, Danemark
Dernier pays scandinave de notre croisière, nous abordons le Danemark, ce matin.
Notre jeune et dynamique guide locale, Maria-Luisa, est fébrile à l’idée de nous faire découvrir en quelques heures l’essentiel de la capitale danoise.
Située sur la côte Nord-est de l’île de Sjaelland, Copenhague est une métropole de taille moyenne aux proportions harmonieuses. Son caractère nordique s’affirme dans ses édifices de brique rouge aux toits de cuivre vert ; son importance économique se reflète dans l’activité de son port immense, mais elle respire avant tout une joie de vivre qui séduit ses visiteurs dès le premier abord. Elle assume avec allégresse ses huit cents ans d’existence et gère son patrimoine architectural avec une grande sagesse. La capitale danoise n’offre pas de panorama grandiose, mais ses places imposantes, ses larges espaces verts et ses lacs créent une indéniable sensation d’espace. Le nom de Copenhague (København) signifiant “port de marchands”, rappelle la vieille tradition commerçante de la ville, qui date pratiquement de sa fondation en 1167. C’est au cours du règne de Christian IV que la cité connut son âge d’or, tant son développement fut important notamment sur le plan architectural. Ses plus beaux monuments virent le jour ainsi que son pittoresque quartier de Chistiansavn.
La première étape de notre incursion à Copenhague consiste à nous arrêter sur le front de mer pour admirer la Petite Sirène, silhouette énigmatique assise sur un rocher au bord de l’eau, le regard perdu au loin vers l’entrée du vaste port.
Nous entamons ensuite une petite croisière sur les canaux de la ville dont le plus intéressant est Nyhvan. Creusé pour permettre aux navires de pénétrer jusqu’à la place centrale, Nyhvan est aujourd’hui un des sites les plus célèbres de Copenhague. En effet, ce canal pittoresque abrite de vieux voiliers au charme désuet et ses quais, bordés de maisons étroites peintes de couleurs vives et de cafés sympathiques, sont envahis en été par une foule bigarrée de badauds. C’est d’ailleurs aux abords de ces quais, que nous profitons d’un peu de temps libre pour entre autre savourer un plat de hareng, spécialité du pays.
Puis, nous prenons la route vers Dragør. C’est une paisible petite ville dont la tradition maritime remonte au Moyen Âge, quand la pêche et le commerce du hareng étaient la ressource principale. Dragør devint ensuite l’un des plus grands ports de commerce danois mais ses activités se réduisent désormais à la pêche locale et à une liaison avec la Suède grâce à son pont de 16 kilomètres. Un entrepôt (1682) restauré abrite le musée nautique où sont reproduites des copies d’intérieurs de maisons de marins et de pêcheurs. Beaucoup d’entre elles ont été conservées le long des étroites ruelles pavées entourant le port.
Au retour de Dragør, nous faisons un tour en car nous permettant d’apercevoir le fameux parc d’attractions Tivoli. Puis, nous découvrons la Glypothèque New Carlsberg, imposant édifice qui abrite la collection d’oeuvres d’art du brasseur Carl Jacobson, léguée à l’état en 1897 et agrandie depuis. La collection d’art français des 19e et 20e s. est particulièrement remarquable, avec un grand choix d’oeuvre impressionnistes et postimpressionnistes, ainsi que de nombreuses sculptures de Degas et de Rodin.
Ensuite, nous découvrons la vieille Bourse construite en 1619 sur les ordres de Christian IV, le roi bâtisseur. Elle est un remarquable édifice caractéristique de la Renaissance hollandaise surtout grâce à ses quatre dragons qui s’enroulent autour de sa flèche élancée.
Puis, la résidence officielle de la reine Margaret, ainsi que la Place et l’église de Marbre (Marmorkirke) situées de l’autre côté de Bredgade, datent du milieu du 18e siècle et forment le coeur de la “ville nouvelle”.
Et enfin, la ville fortifiée de Christian IV, Christianshavn qui est traversée par un long canal bordé d’arbres et de belles maisons du 18e s. restaurées. On aperçoit de loin la flèche élancée de l’église Vor FrelsersKirke (Notre-Sauveur), autour de laquelle s’enroule un escalier en colimaçon accessible aux amateurs d’émotions
Beaucoup d’impressions en peu de temps. C’est un beau survol d’une ville qu’on aimerait tous approfondir un peu plus. Ce n’est donc qu’un au revoir....