10e récit – 26 juin - Tallinn, Estonie
Nous abordons l’Estonie sous le ciel le plus radieux que nous ayons eu jusqu’à maintenant. Et à l’instar de cette température clémente, nous rencontrons Aleksandra, notre guide, qui nous réserve un accueil des plus chaleureux. D’ailleurs, tout au long de ce trop court séjour à Tallinn, les sourires seront omniprésents. Cette petite république balte suit les traces de sa grande soeur la Finlande à qui elle voue une grande admiration qui frise parfois l’envie, aux dires d’Aleksandra. Pourtant, l’Estonie a de quoi être fière. Elle offre une qualité de vie exemplaire à ses habitants et ne cesse d’améliorer ses services sociaux. La culture en Estonie est omniprésente et inventive. Ainsi, pour combler une lacune cinématographique trop onéreuse d’un point de vue de production, les Estoniens ont développé un intérêt hors du commun pour les arts de la scène et principalement le théâtre. Ainsi, les salles de spectacle foisonnent à Tallinn.
Sur le golfe de Finlande, Tallinn, fait face à Helsinki à laquelle elle est reliée par bateau. Forteresse danoise au 13e siècle, propriété de l’ordre Tectonique au 14e siècle, Tallin comme bien d’autres villes baltes fut convoitée et occupée par différentes nations. Les Russes furent les derniers conquérants dont se sont affranchis définitivement les Estoniens en 1991. Ville accueillante, elle comprend une vieille ville (Vanalinn), elle-même divisée en ville haute et ville basse, et une partie nouvelle datant principalement des 19e et 20e siècle. Le noyau ancien avec son enceinte médiévale, ses églises, ses ruelles bordées de boutiques est riche de fascinantes découvertes.
De l’autre côté de la place du Château, s’élève l’imposante cathédrale orthodoxe construite à la fin du 19e siècle en style néo-byzantin. Tout près de là, nous pouvons admirer l’église du Dôme qui fut fondée au 13e siècle.
On emprunte ensuite la rue Kohtu qui mène à une plate-forme d’observation d’où l’on a une belle vue sur la vieille ville.
Puis, nous gagnons la Place de l’Hôtel-de-Ville où autrefois se tenait le marché. Le bâtiment de l’hôtel de ville fut construit pour symboliser les grandes heures de Tallinn, quand la cité connut une puissance commerciale sans précédent.
C’est un réel plaisir de flâner dans le dédale des rues de la basse-ville de Tallinn. On peut y rencontrer des pique-niqueurs heureux tels que Madeleine Amyot, François Désilets, Thérèse Durocher et Gilbert Charente. Ou encore croiser Jean Doyon qui sort d’une boutique arborant fièrement un nouveau paquet de cartes qu’il pourra ajouter à son impressionnante collection. Pour certains, les terrasses sont invitantes pour savourer une bonne bière locale. Pour d’autres, Tallinn est le royaume du magasinage. On y déniche en effet des vêtements originaux de qualité à prix très abordables. Parlez-en à Richard Proulx qui a trouvé chaussure à son pied...
Et de retour sur l’Éclipse, vos accompagnateurs sont allés sabrer le champagne, gracieuseté VLD, en compagnie du clan Benoît. Moment de franche camaraderie fort apprécié.
Et pour terminer la soirée, quoi de mieux qu’un homard grillé au sublime restaurant Murano. Une délicieuse façon de clore cette merveilleuse escale en Estonie.