9e récit - 10 septembre – Kyoto, Japon
Ce matin, tout le monde est prêt pour une autre belle journée de visite. Notre arrivée au Japon se fait au port de Maizuru, situé à 2h de route de Kyoto. Déjà, nous apprécions la culture japonaise. Les gens qui nous accueillent sont très gentils. Dino est là bien sûr avec son sourire. Tout est en place pour passer une merveilleuse journée.
Notre charmante assistante est aussi au rendez-vous avec notre autobus pour ce voyage d’une journée. Nous quittons donc le port commercial de Maizuru sous un soleil timide ce matin mais la température est très bonne avec déjà 24 degrés. La route est très belle et nous traversons de belles vallées souvent utilisées pour la culture du riz. Le riz est presque prêt pour la récolte et nous présente une belle couleur dorée. Notre premier arrêt dans les collines de l’ouest nous permet de voir le quartier d’Arashiyama. Un bel arrêt pour se promener et voir de bien beaux paysages et de belles boutiques. Nous avons un peu de temps pour flâner. J’ai même pris le temps de photographier les toilettes publiques. Difficile de croire que tant de confort nous y est proposé. Difficile de croire qu’il existe dans le monde de ces belles installations. Un siège de toilette chauffant, qui, dès que nous sortons, se nettoie tout seul. Un siège bidet pour notre bonheur. Et une des options m’était inconnue celle de la musique… Oui, la musique… Pourquoi? Les japonais n’aiment pas entendre les bruits intimes laissés par les utilisateurs des toilettes donc on met la musique et cela camoufle nos bruits personnels… Amusant à souhait!
Nous atteignons donc la ville de Kyoto qui possède plus de 2 000 temples et sanctuaires, de nombreux jardins d'une valeur historique inestimable et 17 sites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. C’est une ville incroyable à visiter. Comme Dino nous le mentionne, nous ne visitons pas les sites pour y voir que des temples surtout pas mais pour plutôt y découvrir de magnifiques jardins.
Ce fut suivi par le fameux jardin de pierres du Ryōan-ji. Ryōan-ji (littéralement Temple du repos du dragon) est un monastère zen situé dans le Nord-Ouest de Kyōto, construit au XVIe siècle, à l'époque de Muromachi. Il fait aussi partie du Patrimoine mondial des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise. Sa superficie est d'environ 200 mètres carrés. La construction sur un terrain plat est une nouveauté à l'époque. Quinze pierres, entourées de mousse, y sont disposées en groupes, d'est en ouest, de cinq, de deux, de trois, de deux puis de trois. Le petit nombre de pierres est aussi une nouveauté par rapport aux autres jardins secs de la même période. Le jardin se compose simplement d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés. Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les 15 pierres à la fois, d’où que se trouve l’observateur. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers les montagnes. Nous apprenons beaucoup sur la culture zen à cet endroit. C’est un des endroits favoris de notre guide Dino. Il y règne un calme avec la vue de ce superbes lacs remplis de nénuphars. Nous avons bien tenté de voir les 15 pierres mais presque impossible. Dino nous explique que nous devons toujours penser à la face cachée même dans notre vie, il y a toujours une face cachée à tout.
Ensuite, nous avons visité le fabuleux Kinkaku-ji ou pavillon d'Or. L’origine de ce site date de 1220. Le temple a été incendié plusieurs fois pendant la guerre d'Ōnin et seul le pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque. En 1950, le Pavillon d'or a été entièrement incendié par un moine mentalement déficient. Le bâtiment actuel, reconstruit à l'identique, date de 1955. En 1987, il est rénové et reçoit une nouvelle couche, cinq fois plus épaisse, de feuilles d'or. En 1994, le Pavillon d'or est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le pavillon d'or est entièrement recouvert d'or pur, à l'exception du rez-de-chaussée. Il sert à contenir des reliques de Bouddha. D'un point de vue architectural, c'est un bâtiment harmonieux et élégant qui regroupe trois types d'architecture différents : le rez-de-chaussée est de style Shinden-zukuri, le style des palais de l'époque Heian; le premier étage suit le style Buke-zukuri des maisons de samouraï et le deuxième étage est de style Karayō, celui des temples Zen. Au sommet du toit couvert de l'UNESCO, étant l'un des monuments historiques de l'ancienne Kyoto. Le nom du temple évoque son célèbre jardin de pierres, de style karesansui, qui est considéré comme l’un bardeau se trouve la sculpture d'un fenghuang doré, ou « phoenix chinois ». Très belle visite. Nous en profitons pour prendre de bien belles photos également une de notre super groupe de voyageurs.
Maintenant c’est le temps de goûter à notre premier repas japonais, choisi par Dino. Un très beau plateau que j’ai photographié pour vous nous attendait pour ce repas typique de tempura. Une soupe miso, qui faite avec du soya est à la base de la cuisine japonaise. Délicieux et on ne sent pas avoir trop mangé. Accompagner d’un bon saké servi froid on découvre cette délicieuse cuisine.
Nous poursuivons notre route vers le spectaculaire Kiyomizu-dera perché sur des pilotis de 15 mètres. Ce temple a été enregistré au patrimoine mondial culturel de l'UNESCO en 1994. Le Kiyomizu-dera trouve ses origines en 798. Les édifices actuels datent de 1633. Le bâtiment principal du Kiyomizu-dera est célèbre pour sa plateforme, soutenue par des centaines de piliers, à flanc de colline et qui donne une vue impressionnante de Kyoto. Il y a aussi une pagode à trois étages et d'autres structures classées. En contrebas du bâtiment principal se trouve la chute d'eau Otowa-no-taki, d'où trois canaux plongent dans une mare. Les visiteurs du temple boivent de cette eau dans des coupelles en fer, eau qui aurait des propriétés thérapeutiques. Il est dit que boire de l'eau des trois canaux confère santé, longévité et succès dans les études. On en a bu de l’eau! Le complexe contient de nombreux autres temples dont l'un des plus connus est le Jishu-jinja, dédié à un dieu de l'amour et des « bonnes rencontres ». À l'intérieur du Jishu-jinja se trouvent deux « pierres d'amour » placées à dix-huit mètres l'une de l'autre, distance que les visiteurs célibataires essaient de franchir les yeux fermés. L'accomplissement de ce trajet est vu comme un présage de future rencontre amoureuse. On peut être aidé pour réaliser le parcours, mais alors cela signifie qu'un intermédiaire sera nécessaire pour rencontrer l'âme sœur.
Nous avons terminé cette journée par une promenade dans les avenues du quartier Higashiyama qui proposent maintes boutiques d'artisanat et de souvenirs. Trop peu de temps mais c’est toujours trop peu pour nous qui aimons bien faire de petits achats.
Nous avons adoré notre journée. Nous sommes enrichis d’une nouvelle culture que Dino sait si bien nous transmettre.
Merci de nous suivre dans cette belle aventure!
Louise