8e récit – 29 septembre - Vienne
Élégance, harmonie, richesse ; autant de qualificatifs qui conviennent à merveille à la capitale autrichienne. Que ce soit à pied ou en autocar, c’est un véritable plaisir que de circuler dans cette ville. Malgré sa population de 1,7 million d’habitants et son flot incessant de touristes, on n’y se sent pas bousculé. Au contraire, il règne un rythme propice à la découverte. Il faut dire que ses rues piétonnières bien conçues, ses nombreuses pistes cyclables et son transport en commun efficace y font pour beaucoup. Une promenade au centre-ville devient est une expérience sensorielle hors du commun.
Les lignes et les formes de tous les styles architecturaux de Vienne, qu’ils soient anciens ou modernes, créent un décor aussi rare qu’impressionnant : un véritable régal pour l’oeil. Que ce soit la silhouette d’une église baroque se reflétant dans un pan de verre qui défie les lois de l’équilibre ou un bâtiment style Renaissance qui côtoie les courbes insensées dessinées par l’architecte Hundertwasser, Vienne, la spectaculaire, ne laisse personne indifférent.
Tout le groupe reste bouche bée devant le Ring, l’opéra et le palais impérial de la Hofburg. Autant en profiter pour satisfaire également nos papilles gustatives. Au menu pour ceux qui décident de ne pas retourner au bateau pour le dîner : soupe à la citrouille, goulash et gigantesques viennoiseries, le tout arrosé d’un incontournable Guwerztraminer.
Repus autant que rassasiés par les abondantes notions historiques de notre volubile guide roumaine Sanda, nous prenons la route du château de Schönbrunn. La princesse Sissi n’a plus de secret pour nous. La visite de la fastueuse résidence nous apprend beaucoup sur la saga de la prestigieuse dynastie.
Retour au bateau pour se faire une beauté, savourer un ragoût de cerf fort goûteux et reprendre la route vers le Kursalon. Au programme ce soir : des airs et des extraits d’opéras de Strauss et de Mozart. Des voix, de la musique et de la danse baignés par les lustres impressionnants de la mythique salle de concert avec en prime une flûte de champagne sous la voûte étoilée de la terrasse lors de l’entracte.
Transportés par les dernières notes de cette fabuleuse soirée, nous quittons les lumières de la belle Vienne pour un clair de lune sur le légendaire Danube. C’est l’apothéose.
Même Bob est aux anges sur le pont de l’Amadeus. Cette nuit le révèle un peu plus...