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Une autre excellente nuit de sommeil et un bon petit-déjeuner.  La température est très agréable sans être trop chaude.

Nous quittons ce matin pour découvrir la « Vallée de la lune », nom donné à une partie de la vallée de la rivière Swakop, située aux environs de la ville de Swakopmund.  Le paysage de type lunaire, érodé par des milliers d'années de vent et de pluie, est grandiose.  La rivière, qui coule de temps à autre au fond de cette vallée, apporte un peu de fertilité et d'eau, permettant ainsi à certaines plantes de survivre dans cet environnement hostile. L'homme a tenté d'utiliser, au début du siècle précédent, certaines parties de cette vallée pour l'agriculture et l'élevage mais ces expériences ont malheureusement toutes échoué du fait de l'hostilité de l'environnement.  Nous circulons dans le désert pour aller voir la plante la plus ancienne de la Namibie.  Celle qui attirera notre attention aujourd’hui est dans un site protégé et elle compte plus de 1500 ans.  Impressionnant comme plante et Léonce nous donne beaucoup d’informations sur la botanique de la Namibie.

Je vous parle un peu aussi de la « Welwitschia Mirabilis », curiosité botanique qui se trouve presque exclusivement dans les zones de brouillard du désert du Namib.  Certains spécimens sont vieux de plus de 1 500 ans! Welwitschia mirabilis est la seule espèce du genre Welwitschia et de la famille des Welwitschiacées.  Cette plante est considérée comme une espèce panchronique. Cette plante très particulière des déserts côtiers de Namibie et d'Angola (désert du Namib) a été nommée en l'honneur du Dr Friedrich Welwitsch qui l'a découverte en 1860. Sa position taxonomique, comme unique représentant non seulement de sa famille, mais de son ordre, celui des Welwitschiales, souligne son caractère unique et son éloignement des autres plantes. Elle est constituée de deux grandes feuilles linéaires qui croissent de façon indéfinie dans des sens opposés et dont les extrémités se dilacèrent. Sa longévité est considérable : certains spécimens observés ont entre 1000 et 2000 ans. Particularité de cette gymnosperme, elle possède ses cônes mâles qui, en plus de porter le pollen, ont quelques ovules stériles et du nectar, ce qui suggère une tentative échouée d'inventer la fleur hermaphrodite. Cette plante possède également des gènes similaires à ceux responsables de la formation des fleurs, et organisés selon la même hiérarchie. Elle montre ainsi les mécanismes ancestraux possibles par lesquels est apparue une structure aussi complexe que la fleur au cours de l'évolution.

Les feuilles peuvent atteindre une longueur de 2 à 4 mètres et sont généralement divisées en bandes longitudinales, ce qui peut parfois masquer le fait qu'il n'y a que deux feuilles à l'origine.  L'âge des plantes est difficile à évaluer, mais on estime qu'elles ont une durée de vie extrêmement longue. Les datations au carbone 14 d'échantillons prélevés au cœur des racines les plus anciennes ont abouti à un âge minimum de plus de 400 ans. Compte tenu de leur taille, certains spécimens — les plus grands mesurent jusqu'à 8 mètres de diamètre — pourraient atteindre les 2000 ans. Le climat auquel Welwitschia a dû s'adapter est devenu de plus en plus sec aux cours des derniers millions d'années: elle ne survit aujourd'hui que grâce aux brouillards, ce qui limite son aire à la zone côtière. On pense qu'elle absorbe l'eau par le biais de structures particulières de ses feuilles recueillant l'humidité de la rosée qui apparaît dans le désert chaque nuit. Chez les plantes âgées, les plis des rubans des feuilles maintiennent de l'humidité dans le sol autour de la plante, ainsi que des débris organiques qui enrichissent le sol.

Nous revenons vers le centre-ville où un charmant restaurant le Lighthouse nous attend. Le repas était succulent et le dessert à particulièrement plu à Loulou. Une délicieuse crème glacée aromatisée à l’amarula.

Mes voyageurs avaient l’option d’un survol panoramique de la « Diamond Coast ».  Ceux qui l’avaient choisi ont beaucoup apprécié la côte atlantique avec ses nombreux flamands roses et ses otaries. D’autres ont choisi de retourner dans les dunes, mais cette fois-ci en véhicule 4 roues et ils se sont bien amusés.  Pour les autres, nous avions préféré la balade dans la ville pour y faire quelques achats. Un bel après-midi pour chacun de nous.  Un peu de repos et nous nous dirigeons à nouveau sur le bord de l’eau pour manger au restaurant bien connu de la ville, le Tug Restaurant. À son entrée nous avons pris le temps d’écouter un groupe qui chantait de belles chansons rythmées africaines. Un autre bon restaurant et encore un très bon repas.

Après toutes ces magnifiques découvertes, retour à l’hôtel pour notre dernière nuit.

Sophie et les Louises

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