Bonjour à toutes et tous,
Port Stanley est la capitale des îles Malouines, sur l’île de l’Est. Il s’agit également de la plus petite capitale du monde. Une ville en bord de mer qui tire ses charmes du patrimoine culturel Britannique très présent dans l’architecture locale. Sa population est de 2000 habitants alors que 1000 autres habitants vivent en dehors de Port Stanley. L’île est vraiment très peu peuplée. Il s’agit d’une île naturelle, un havre de paix où la faune et la flore évoluent tranquillement. Le premier à explorer l’archipel des Îles Malouines fût l’explorateur anglais John Strong à la fin du 16ème siècle (1690). Elle resteront une terre inhabitée jusqu’en 1764 lorsque les marins français venus de Saint Malo débarquèrent. C’est eux qui se donnèrent le nom de Malouins! Les Îles Malouines forment un territoire britannique d’outre-mer, même s’il est toujours revendiqué par l’Argentine. Avec le temps, Port Stanley est devenu le point de départ et de fin des excursions car il est accessible et bien situé. De là, on accède à la majeure partie des excursions sur les îles.
Aujourd’hui, on nous annonce 15 degrés Celsius pour l’après-midi. Avec le vent, la sensation de froid prend tout son sens. Nous prenons soin de bien nous habiller avant de quitter le navire pour se rendre au port à bord d’un bateau navette puisque notre navire ne peut pas accoster. Nous ne sommes pas seul, un paquebot Viking est positionné non loin du nôtre.
En arrivant, notre guide, Eva, est présente et nous attend pour prendre le minibus afin d’aller à Bertha’s Beach. Nous serons à destination dans une heure trente, c’est donc dire que nous aurons l’occasion de voir un bonne partie de la campagne. Une fois à destination, nous aurons une heure pour observer les pingouins magellans et prendre des photos.
Nous quittons la ville constituée principalement de maisons aux multiples couleurs avec des toits en tôle. En peu de temps, on se retrouve en campagne où les arbres sont à peu près inexistants. Eva nous raconte qu’elle est la septième génération de sa famille à habiter l’île. C’est donc dire que son premier ancêtre est arrivé dans les années 1700. Il y a longtemps, les habitants devaient se chauffer avec de la mousse de tourbe brûlée dans des poêles à bois. Cette tourbe est disponible en grande quantité. De nos jours, c’est du kérosène qui sert de combustible pour chauffer les habitations.
Au long de notre route, nous voyons une série de montagnes faites de roc gris fissuré. Les champs sont de grandes étendues de mousse avec quelques buissons. Des moutons en liberté broutent paisiblement ici et là. À certains endroits nous remarquons des lignées de grosses roches plutôt carrées de la même couleur que les montagnes. Eva nous dit que sous ces roches se trouve des ruisseaux. La route est peu recouverte d’asphalte mais le gouvernement en fait rajouter progressivement. Après une heure de route, nous voyons la base militaire servant aussi d’aéroport international. Les bâtiments de cette base et tous les équipements qui s’y trouvent sont impressionnants. Plusieurs militaires anglais viennent aux Îles Malouines pour s’entraîner.
Nous arrivons enfin à notre objectif de la journée : Bertha’s Beach. Pour y arriver, notre guide ouvre une clôture et nous accédons à un petit chemin de terre pour se rendre à la plage. Quelle fut notre surprise de se retrouver à circuler avec notre minibus sur une superbe plage de sable blanc avec des dunes recouvertes de plantes effilées. Enfin, nous allons observer ces fameux pingouins magellans.
Les jeunes pingouins se tiennent en trois groupes sur le site, le premier est tout près de la plage, tandis que les deux autres sont un peu plus haut sur une pente peu inclinée. Tous ces bébés attendent le retour de leurs parents pour être nourris par régurgitation. Nous pouvons assister au retour des premiers parents, marchant difficilement tellement ils se sont gavés dans la mer. Lorsque le jeune voit arriver son parent, il se précipite pour aller manger. Ils ont un duvet épais pour se protéger du froid. Certains nous semblent être aussi gros que leurs parents et c’est drôle de les voir courir pour demander encore plus de nourriture. Comme c’est fascinant de les observer dans leur habitat naturel, les regarder nourrir leurs petits et repartir en mer. Quel plaisir de les voir et de pouvoir prendre des belles photos.
De retour à Port Stanley, nous avons la chance de voir quelques curiosités touristiques, dont la Maison du gouverneur, la cathédrale anglicane des îles Malouines, l’arche en os de baleine ainsi que le mémorial de la guerre de 1982.
Ce soir, nous rejoignons nos voyageurs pour un excellent souper au restaurant Murano. C’est une invitation de Louise et ce fût très appréciée de tous et toutes. Tous les voyageurs se joignent à moi pour remercier Louise de nous permettre, grâce à ce cadeau, de découvrir la fine cuisine française à bord de notre confortable navire. Nous nous délectons jusqu’à la dernière bouchée!
À demain pour notre journée en mer,
Diane
P.S. : Jeannine désire souhaiter une bonne fête à Isabelle Dionne.