Bonjour chères lectrices et chers lecteurs,
Le Cap Horn est un lieu de passage des célèbres courses de voiliers dont le Vendée Globe et le Global Challenge. Nommé d'après une ville aux Pays-Bas, c'est une petite île chilienne située au sud de la Terre de Feu. Il est souvent appelé le cimetière des marins, parce que les eaux qui l'entourent sont particulièrement dangereuses en raison des vents forts, des grosses vagues, des courants marins violents et parfois de la présence d’icebergs. Le Cap Horn est également le plus au sud des grands caps, et il marque la frontière nord du Passage de Drake. L’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique se rencontrent dans cette région du globe. De forts courants marins tournant autour de l’Antarctique se concentrent à cet endroit du Passage de Drake. En effet, il est facile de voir sur une carte géographique que la pointe de l’Amérique du Sud et la Péninsule Antarctique, forment à cet endroit une sorte d’entonnoir y forçant un fort débit d’eau de la mer et des vents accélérés. Cette configuration et les coups de vent traîtres frappant un navire sans prévenir, en faisait jadis un grand défi pour le traverser afin de se rendre sur le continent glacé du Sud. Heureusement, de nos jours, les navires sont munis de tous les équipements ultra-modernes permettant d’y naviguer en toute sécurité.
Notre journée commence très tôt. Celebrity a retenu les services d’un naturaliste pour nous donner des informations sur le Cap Horn et ses particularités. Il nous donne rendez-vous à 6h15 du matin pour ses explications très appréciés des voyageurs. Nous utilisons les audio-guides pour les voyageurs qui veulent s’assurer de bien comprendre les explications. Michel fait la traduction en simultané avec l’émetteur. Malgré la pluie, nous pouvons apercevoir le relief du Cap Horn. Vers 7h30, le ciel s’éclaircit et nous en profitons pour faire de belles photos.
Sur l’île, un gardien de phare y travaille en permanence accompagné de sa famille. Actuellement, un couple y habite avec leurs trois enfants pour un mandat de 6 mois. C’est un petit territoire pour ces 5 habitants. L’île est longue de 6 km et large de 2 km avec une falaise de 425 m de haut. Il s’agit d’un territoire appartenant au Chili. La marine chilienne y maintient un phare, une résidence, un bâtiment technique, une chapelle et des équipements de communications.
Le temps s’éclaircit et le soleil pointe ses rayons. Alors, on distingue très clairement la grande sculpture en forme de deux triangles juxtaposés représentant la silhouette d’un albatros en son centre. Ce monument a été érigé en l’honneur des marins décédés en tentant de passer le Cap Horn. L’île ne comporte pas le moindre arbre en raison du climat dans la région.
La mer est assez calme lors de notre passage mais le vent est redoutable. Le capitaine nous a permis de voir le Cap Horn du côté de son phare. Puis après, il a immobilisé notre navire de l’autre côté, par où se rendent les bateaux pour approvisionner la base navale. Nous pouvons y distinguer un funiculaire désaffecté et un long escalier pour se rendre aux bâtiments. Nous pouvons apprécier la vue des quelques bâtisses et de la sculpture s’y trouvant aussi.
En après-midi, je retrouve les voyageurs adeptes de cartes. Nous passons un agréable moment ensemble. Bravo à Marie-Jeanne, Médard et Pierre qui ont remporté la partie disputée si chaudement. Renée, Francine et moi saurons bien prendre notre revanche! Nous avons encore d’autres belles journées en mer à passer ensemble.
Les voyageurs sont chics pour le souper de ce soir. Le tout est suivi du spectacle d’un fantastique pianiste. Pour terminer la journée, plusieurs d’entre nous vont à la disco silencieuse (avec des écouteurs, sur un choix parmi 3 musiques différentes) pour faire un peu d’exercice et brûler quelques calories. C’était très drôle à voir et nous avons eu beaucoup de plaisir.
Merci de nous suivre,
Diane