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Bom dia!

Ce matin, on doit déjà dire adieu à la charmante ville de Porto. Je pense qu’à l’unanimité, on a tous aimé cette ville, surtout que plusieurs ont eu le temps de magasiner un peu!

Comme les autres jours, nous avons pris notre déjeuner à l’hôtel puis le départ était prévu à 8 h 30 pour pouvoir arriver au Palais de la Bourse assez tôt en espérant qu’il n’y ait pas trop de groupes avant nous. Nous avons été chanceux et n’avons attendu que quelques minutes.

Le Palais de la Bourse :

En 1832, pendant la Guerre des Libéraux, un incendie détruisit le cloître du Couvent de Saint François, épargnant l'église. En 1841, la Reine Marie (qui eut 11 enfants) fit don des ruines du couvent à l'association des commerçants de la ville, qui décida d'y construire le siège de leur association, le Palais de la Bourse (Palácio da Bolsa). Confié à l'architecte Joaquim da Costa Lima, sa construction débuta en 1842. Il imagina un imposant édifice rectangulaire combinant la rigueur d'un grand bâtiment dans le style anglais, doté d'une façade dans le style néo-classique à la mode au Portugal, depuis la fin XVIIIème siècle. La structure générale du Palais est achevée dès 1850, mais la construction du grand escalier et l'aménagement et la décoration des salles d'apparat retarderont son achèvement jusqu'en 1910.

La vaste cour intérieure, le Pátio das Nações (cour des nations), est entourée de galeries. Conçue comme un puits de lumière pour les bâtiments qui l'entourent, elle était à ciel ouvert, ce qui explique pourquoi toutes les galeries sont fermées. Vers 1880, elle sera couverte d'une imposante verrière octogonale.

Ce fut, à nouveau, un monument exceptionnel que nous avons visité. Parmi les pièces que nous avons parcourues, après avoir emprunté le grand escalier, il y a eu principalement la salle des audiences du tribunal commercial, la salle témoignant des divers présidents (salle des portraits), et finalement le clou de la visite, la cerise comme l’a appelée Patrick, la salle de réception (salle mauresque) qui est un amalgame arabe-chrétien avec beaucoup de dorures et qui était à couper le souffle!

Après cette dernière visite, c’était bien vrai, nous quittions Porto et nous avons pris la route pour Aveiro. On l’appelle la Venise du Portugal. C’est une ville connue pour ses canaux utilisés pour le transport des marchandises, sa production de sel marin (mare sala) et fleur de sel à partir de l’eau de mer et sa pêche, dont l’anguille. La production de sel se fait à partir de l’eau de mer capturée dans les canaux à marée haute puis dirigée vers des bassins de décantation et d’évaporation. On pellette ensuite le sel sur le trottoir pour compléter l'évaporation.

En arrivant dans cette ville, nous avions quelques minutes de jeu avant de faire notre promenade en bateau. Patrick nous a donc emmenés voir le vieux marché de poissons puis nous a fait dépenser dans un beau petit magasin où plusieurs ont acheté des boîtes de sardines, du sel et des savons, entre autres choses.

De retour au bord de l’eau, nous sommes embarqués pour une belle balade, dans les quatre kilomètres de canaux de la ville, à bord d’une barque traditionnelle appelée « moliceiros ». Elle était initialement utilisée pour le transport des marchandises, des animaux et du sel. Les proues et les poupes sont décorées de dessins à teneur sarcastique envers la politique, le clergé et la sexualité.

Cette balade nous permet de découvrir les édifices « art nouveau » qui sont typiques de la ville et un beau centre d’achats dans lequel nous aurions bien aimé aller dépenser encore un peu. Durant cette promenade, nous sommes passés sous plusieurs ponts plus ou moins vieux. Souvent, dans plusieurs villes, nous voyons des cadenas sur les ponts. Ici, à Aveiro, les gens mettent des rubans colorés à la place. Le guide du bateau nous a fait bien rire en disant que c’est plus facile à couper quand tu changes de femme! Et, farce à part, c’est beaucoup moins lourd pour le pont.

Le bateau nous a conduits au restaurant Salpoente où on nous a servi un petit mousseux en apéro suivi d’un excellent dîner, bien sûr. C’était un très beau restaurant au décor moderne. Je vous ai mis une photo de la chasse d’eau électronique de la toilette (je n’avais jamais vu ça!), tout un contraste avec la chasse d’eau à chaîne de la vieille toilette d’hier!! 😉

Ensuite, nous avons pris la direction de Nazaré, notre dernière destination de la journée. On arrive par le belvédère de Suberco d’où on a des vues imprenables sur la ville mais aussi sur les plages du nord reconnues pour leur vagues et le surf. Annuellement, les courants marins et le canyon sous terrain de 16 000 pieds, en face du cran rocheux surplombé par le phare, donnent naissance à d’énormes vagues atteignant plus de 30 pieds. C’est un lieu de rencontre reconnu mondialement pour les surfeurs professionnels. On dit que ce sont les plus grosses vagues au monde. Patrick nous accorde un peu de temps avant de repartir.

Pour terminer, on se dirige vers notre hôtel d’où on peut voir un magnifique coucher de soleil. C’est toujours beau à voir, n’est-ce pas? Un souper dans un restaurant à deux pas de l’hôtel a bien compléter cette huitième journée en terre portugaise.

Boa Noite!

Céline et Nathalie

 

 

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