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Jour 3, le samedi 6 avril 2024 : Tokyo • Kanazawa

Konnichiwa !

Quel bonheur que de passer une bonne nuit de sommeil et dans un hôtel confortable en plus. Non, nous n’avons pas rêvé, nous avons dormi au Keio Plaza, un hôtel gratte-ciel de 47 étages situé en plein quartier des affaires de Shinjuku à Tokyo.

Aujourd'hui promet d'être une journée remplie d'aventures alors que nous quittons Tokyo pour nous rendre à Kanazawa, une ville réputée pour sa richesse culturelle et ses traditions préservées. Après un réveil matinal et un petit-déjeuner revigorant à notre hôtel, nous prenons la route de la gare de Tokyo et avons très hâte d’embarquer dans le célèbre train à grande vitesse Shinkansen, qui nous emmènera à notre prochaine destination à une vitesse vertigineuse. Le pays s’est hissé au rang de leader mondial avec ce train à très grande vitesse à la pointe du design, de la fiabilité, du service et du confort depuis son introduction lors des Jeux olympiques de Tokyo en 1964. En 40 ans de fonctionnement, le Shinkansen a transporté plus de 4,2 milliards de voyageurs sans avoir aucun accident. Le système ferroviaire est une très grande réussite technologique du Japon de l’après-guerre. Depuis un demi-siècle, la technologie « made in Japan », qui est à l’origine de ces trains aux lignes épurées, n’a pas cessé de faire des progrès. La vitesse maximale régulièrement utilisée est passée de 210 à 320 km/heure et le nombre de voyageurs est à présent de plus d’un million de personnes par jour sur toutes les lignes des trains.

Ce trajet en Shinkansen est une expérience en soi, nous donnant un aperçu fascinant de la diversité du paysage japonais à travers les fenêtres panoramiques du train. Installés confortablement, après deux heures et demie de voyage, nous sommes enfin arrivés à Kanazawa. La première chose que l’on découvre est une gare monumentale et futuriste. Kanazawa, une très belle ville sur la côte de la Mer du Japon. Nous allons à la rencontre de notre chauffeur qui s’empresse de nous aider avec nos bagages. Ceux-ci sont quand même réduits, puisque nous avons laissé derrière nous notre grosse valise à Tokyo que nous récupérerons dans quelques jours pour l’embarquement pour notre croisière.

Notre première étape est de nous diriger vers notre hôtel, Nikko Hotel Kanazawa, où nous allons nous installer pour les trois prochaines nuits. C’est un établissement élégant niché au cœur de la ville. Avec ses chambres confortables et son service attentionné, l'hôtel offre le refuge parfait après des journées bien remplies d'exploration.  Rapidement nous repartons pour nous rendre au marché Omicho, où nous prenons également notre lunch. Il s’agit d’un lieu emblématique où les saveurs et les couleurs du Japon s'entremêlent dans une symphonie sensorielle. Nous avons été émerveillés par la variété de produits frais et locaux qui s'offraient à nous. Des poissons fraîchement pêchés aux fruits juteux en passant par les légumes colorés, le marché était un véritable paradis pour les gourmands et les amateurs de cuisine japonaise authentique.

Car s’il y a un incontournable culinaire à Kanazawa, c’est bien la dégustation de mets locaux. Cette ville côtière en a fait sa spécialité. Nous entrons dans ce marché à poissons et fruits de mer. L’organisation japonaise est encore une fois parfaite. Le poisson est extrêmement frais, et ça se sent. La chair du poisson est onctueuse ou caoutchouteuse selon les espèces. On sent que le poisson vient directement de la mer et non du congélateur. Nous avons découvert une riche palette de couleurs et de saveurs, du poisson fraîchement pêché. Les choix de repas était une invitation à la découverte des saveurs japonaises, dans un cadre exceptionnel ou tout était en mouvement. Un premier bain japonais des plus intéressant et nous avons apprécié ce premier repas typique qui nous a permis de choisir ce que nous désirions essayer.

Après le dîner, visite du quartier Higashi Chaya, un des quartiers où les Geishas habitaient et qui est classé au patrimoine culturel du Japon. C’est une enclave de petites rues pavées. Il y a longtemps, ce quartier hébergeait les Geishas qui distrayaient des clients aisés. Il est ponctué de bâtiments traditionnels, parfois vieux de plus de 200 ans, préservés et classés au patrimoine culturel japonais.

Les geishas nous ont toujours un peu intriguées alors j’en profite pour vous partager un peu d’information les concernant. Une geisha, plus souvent appelée geiko à Kyōto, est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais. Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l’art » Les geishas étaient nombreuses aux XVIIIe et XIXe siècles. Elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en constante diminution : estimé à 17 000 dans les années 1980, il n’est plus que d’environ 200 de nos jours, principalement à Kyōto dans le quartier de Gion. Cependant, grâce à une meilleure communication sur les activités des geishas notamment par la télévision et Internet, le nombre d’apprenties geisha (maiko) a connu récemment une nette augmentation. L’institution multiséculaire des geishas entretient un rapport étroit et complexe avec le phénomène de prostitution – entre idéalisation de leur rôle et de leurs activités, et réalités historiques et sociales. Il est toutefois certain que l’octroi de faveurs sexuelles par la geisha à son client n’a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi. L’ouverture des maisons de thé dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha. Les geishas sont le résultat de l’évolution des taikomochi ou hōkan, équivalents au Japon des bouffons du Moyen Âge en Europe. Ainsi, les premières geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique, les clients des maisons de thé.

Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé obebe dans le dialecte de Kyōto. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l’âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes. Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d’été, ro, est en simple gaze de soie; le kimono d’automne ou hitoe est en soie non doublée. Enfin, le kimono d’hiver, awase, est doublé de crêpe. Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée obi. Cette obi se noue différemment selon l’âge de la geisha : les femmes mûres le portent en « nœud de tambour », mais les maikos le portent « en traîne », avec un nœud qui remonte jusqu’aux omoplates, le bout de l’obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite une obi de plusieurs mètres de long. Ce nœud geishas dans le dos distingue les geishas des oiran et autres prostituées, qui nouaient leur obi sur le devant pour pouvoir l’enlever et le remettre plusieurs fois au cours d’une soirée. Enfiler un kimono et nouer une obi est une opération complexe, d’autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l’obi, sauf pour une geisha très grande. C’est pourquoi les geishas font souvent appel aux services d’un « habilleur » professionnel. Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers: entre 5000 et 6 000 euros pour un bon kimono.

À l’instar de Kyoto l’ancienne ville impériale, Kanazawa et son passé féodal riche et préservé offrent une immersion dans le monde antique des salles de spectacle où se produisaient les Geishas de la ville durant la période Edo (1603 – 1868). On y trouve encore beaucoup de boutiques de thé très anciennes remontant à cette époque. Nous avons eu la chance de visiter deux maisons de thé et une boutique de feuilles d’or. Kanazawa est connue pour sa technique de feuilles en or très fines qui remonte à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle. On retrouve même à Kanazawa des glaces molles sur lesquelles on met de l’or comestible. Quelques voyageurs ont fait la dégustation et l’expérience était concluante, très très bon. Pour ce qui est de la fabrique de feuilles d’or nous avons appris l’utilisation des feuilles d’or inscrit au patrimoine de l’Unesco. Nous avons même fait quelques achat.

Tous les voyageurs se portent bien et sont enthousiastes à l’idée de faire toutes les visites à venir dans ce pays très sécuritaire et respectueux du bien commun. Nous avons un très agréable souper de groupe, cuisine italienne et vin à volonté, ce soir, la bonne humeur est au rendez-vous et la ponctualité de chacun assure le bon déroulement de nos excursions. Merci infiniment de votre précieuse collaboration ! C’est des plus agréable !

Demain nous réserve de nouvelles découvertes. D’autres trésors cachés nous attendent.  

Oyasumi nasai !

Louise

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