Nous nous réveillons ce matin avec le souvenir de notre souper exceptionnel d'hier soir et les détails nous reviennent après avoir regardé à nouveau les photos. Ce fût tout un moment que ce souper gastronomique. Nous avions aussi oublié d'ajouter les dernières photos prises de l'équipe en cuisine qui nous ont fait vivre cette soirée magique et dire que le chef n'a que 31 ans!!!
Nous nous préparons pour la journée de découverte de Quito avec notre guide locale Paula. La température n'est pas au rendez vous mais nous vous le sommes! Il fait 15 degrés mais il pleut très légèrement mais il pleut. Nous partons que notre groupe de 10 passagers avec notre bus et notre guide quel serve VIP! La visite est des plus intéressante et accompagnés d'un gardien nommé Georges nous nous sentons en sécurité durant notre promenade à pied dans la ville coloniale. Quito fut la première vllle nommée au patrimoine devl'Unesco. Officiellement San Francisco de Quito, Quito est la capitale et la ville la plus peuplée de la République de l’Équateur et de la province de Pichincha. La ville compte environ 3 millions d’habitants et continue de s’accroître. La ville s’étend du nord au sud sur 50 km de longueur, à une altitude de plus de 9 000 pieds (2 800 m), sur les flancs du volcan Guagua Pichincha (entré en éruption en 1999). Son nom vient des tribus Quitus qui précédèrent les Caras. Le mot Quito veut aussi dire en langues archaïques le centre du monde. On la dit fondée par les colons espagnols le 6 décembre 1534, mais en réalité les Incas s’y étaient établis quelque 50 ans auparavant, dans une zone déjà habitée depuis presque 2500 ans.
Le centre névralgique se situe au nord de la ville. Plus au sud se trouve le centre colonial historique, un point de passage obligé pour tous les touristes. L’UNESCO a d’ailleurs déclaré Quito Patrimoine de l’Humanité en 1978 pour son architecture coloniale.Tantôt moderne, traditionnelle, et même bohême, elle a été un véritable coup de cœur et une belle surprise inattendue. C’est qu’effectivement, si c’est une ville où il y a énormément à faire, il y a finalement assez peu de promotion touristique pour la faire connaître à sa juste valeur.
Nous avons débuté notre visite par la basilique du Vœu national de Quito est la plus vaste église catholique de l’Équateur et le plus vaste édifice néogothique d’Amérique latine et ses tours sont les plus hautes structures de Quito. L’architecte français Joseph Émile Tarlier, en 1892, s’est inspiré de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour la construction de ce monument consacré au Sacré-Cœur de Jésus qui, techniquement, reste inachevée. Ce fut notre premier arrêt et nous avons par la suite appris beaucoup sur les autres bâtiments de la ville. Nous avons repris l'autobus pour nous rendre plus au centre de la ville coloniale. Notre deuxième arrêt fût pour le complexe de Saint François (c’est-à-dire : l’église et le couvent incluant 13 cloîtres, trois églises et une grande cour sur un total de 3 hectares) représente le plus grand ensemble architectural colonial d’Amérique latine!
Construit au 16e siècle par des moines franciscains, le bâtiment domine la place du même nom. L’église abrite 3500 oeuvres d’art colonial, dont la scultpture de la Vierge de Quito devenue un emblème de la ville, ainsi qu’une superbe bibliothèque franciscaine qui fut reconnue au temps de la colonie comme la meilleure de la Viceroyauté du Pérou. L'église était magnifique avec toutes ses dorures.
Nous avons continué et visité une autre superbe église. Située sur la grande place San Francisco se dresse l'église la plus ancienne de Quito ainsi que son monastère. La construction de cette église commença en 1534, quelques semaines seulement après la fondation de Quito. Elle fut terminée 70 ans plus tard. Il faut savoir que ce complexe religieux s'étendant sur 3 hectares, est l'un des plus vastes d’Amérique du Sud. La rumeur populaire dit que le diable aida à sa construction. Derrière la façade de style maniériste de l’église, se cachent des sculptures et des peintures de l’école quiteña et des œuvres de Michel de Santiago. Les plafonds sont de style mauresque, les autels baroques exubérants sont ornés d’argent et de miroirs. L’autel principal comporte l’original de la Virgen de Quito de Legarda, une sculpture d’une Vierge ailée que vous verrez depuis la plupart des endroits de la ville qu'elle surplombe depuis le Panecillo. Cette représentation ailée est unique sur le continent. Le couvent abrite également la première Brasserie d'Equateur, un travail réalisé par les frères franciscains de manière exemplaire et optimale. C'est le plus ancien couvent d'Equateur, mais également le plus important pour son contenu historique et artistique. Son grand salon-réfectoire qui était le lieu de repas des moines franciscains et fait 360 m² est aujourd'hui utilisé pour divers évènements culturels ou diplomatiques. Accompagnés d'une bière quelques voyageurs ont continué la visite du couvent. Venu maintenant le temps d'aller manger et Celebrity avait réservé les services d'un traiteur pour un repas servi dans un superbe couvent de la ville. Excellent repas équatorien, où encore de belle découverte culinaires, nous attendaient.
Après notre dîner nous sommes repartis visiter "La « Mitad del Mundo » ou la Moitié du Monde". C'est l’endroit où passe la ligne de l’Équateur. Nous y avons vu son exposition qui permet de découvrir les cultures indigènes d’Équateur, avec des répliques de maisons, leur vie quotidienne, un élevage de cochon d’inde! Sur place on trouve également une petite expo sur le cacao présenté par Pacari, avec une dégustation. Mais on est ici surtout pour assister aux démonstrations ludiques : l’eau qui coule droit dans l’évier sans tourbillon, notrerésistance musculaire semble être diminuée et il est est difficile de marcher la ligne sans se balancer d’un côté ou de l’autre. Véritable impact des lois de la physique? C’est en tout cas divertissant.
Nous avons aussi appris sur le cochon d'inde, aussi surprenant que cela puisse paraître, la viande de cochon d'Inde, ou cuy, comme on dit ici, est l'une des plus prisées d'Équateur. Traditionnellement, on sert l'animal entier et grillé. À l'origine, le cuy est un animal de ferme qui a été sélectionné pour sa viande, et non pour sa beauté ou sa longévité. D'aspect massif et à l'ossature solide, il a une tête plus importante et un nez plus gros que le cochon d’Inde ordinaire. Les individus peuvent présenter des robes d'aspect divers avec des variations de couleurs et de pelage : poil court, long ou à rosettes. Ces cuys destinés à l'alimentation humaine sont sélectionnés de préférence dans des couleurs claires, comme le blanc et le crème, car ce sont des teintes répondant mieux à la demande des consommateurs pour qui une viande à la peau foncée est moins attractive. Les cuys sont originaires d’Amérique du Sud. Comme le cochon d'Inde ordinaire, cette forme est issue de la domestication à l’époque précolombienne du cochon d'Inde sauvage. Le cobaye est élevé traditionnellement dans les Andes pour sa chair, en particulier en Équateur, au Pérou et en Bolivie. C'est un animal rustique et bien adapté à la vie en haute altitude.
De retour à notre hôtel pour une courte période et l'on quitte pour notre souper et oui on mange encore..... cette fois-ci c'est au restaurant La Georgia un restaurant très connue à Quito. Un autre très bon souper et nous rentrons tôt pour fermer nos valises car demain les Galapagos nous attendent.
Nous avons passé une superbe journée dans cette belle ville coloniale que j'aime beaucoup.
Loulou a pris plein de photos pour vous malgré la température un peu maussade.
Les Louise