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Bonjour à tous,

 

Nous voici en route, ou plutôt sur le parcours, de notre dernière journée en mer. 

À 10:00, un guide parlant français, nous fait visiter le côté cour des aires d’opération du volet culinaire du navire.

D’abord la plonge. Il y a deux sections distinctes pour ces immenses opérations.  On constate que même à grande échelle, les cuisines des navires font de la récupération. Trois bacs sont à leur disposition. Un pour le papier, un autre pour l’aluminium et un pour la nourriture restante. Cette dernière est récupérée, broyée et jetée à la mer pour donner aux poissons. Dommage, je n’ai pas su leurs mets préférés.

 

Une personne s’occupe des contenants sales, une autre de la vaisselle propre. Un peu plus loin , on est attiré par les parfums sucrés. Viennoiseries, brioches et pains de toutes sortes sont cuisinés sur le navire. Des montagnes de croissants occupent les tablettes. Petits pains au chocolat, pain baguette, pains nanan, pain brioché, pain de blé, avec graines de tournesol, de sésame, la variété est grande.  Seul les aliments sans gluten proviennent de l’extérieur. La section « chaude » pour les repas du midi et du soir occupent une autre section complètement à part. Les restaurants de spécialités, le grand buffet et les salles à manger ont chacun leur cuisine. La visite du cellier dont les bouteilles sont réservées aux clients qui optent pour un repas servi par le chef et le sommelier, est spectaculaire. Une cave à vin contenant des centaines de bouteilles n’attendent que d’être ouvertes et servies aux palais les plus fins. 

 

Environ 200 personnes travaillent aux différents postes des cuisines. Chacun a ses fonctions…et son foulard. Les jaunes pour les commis de cuisine, les rouges et verts pour les cuisiniers et pâtissiers, les bleus et noirs pour les sous-chefs. Le pâtissier, sans foulard celui-là,  sort de ses chaudrons pour nous adresser quelques mots. Il nous dit que ses desserts sont tous meilleurs les uns que les autres et qu’on a qu’à le regarder pour le croire sur parole. Son ventre confirme qu’il procède sûrement à des tests sur la plupart des gâteaux qui sortent de ses cuisines. C’est rassurant , on peut manger en toute sécurité. Combien d’œufs ce dernier peut-il passer par jour? Environ 4000. Dommage qu’il n’y ait pas de poules pondeuses à bord. Les photos vous feront saliver vous aussi. Regarder bien les gâteaux dédiés à des événements spéciaux. Une vraie œuvre d’art. Un gâteau à la crème sort bon premier pour les préférences des croisiéristes et le gâteau au chocolat, dulce del lecce arrive deuxième. 

 

Juste à côté des aires de travail des pâtissiers, on aperçoit une montagne de contenants particuliers pour le service des crèmes brûlées. On pense à Nathalie qui raffole de cette crème peu importe le parfum.

 

Les ports ne fournissent que de minimes quantités de nourriture et si c’est le cas, les commandes doivent être faites dès mois à l’avance. Ouf! Quelle gestion des aliments pour 3000 personnes, trois repas par jour, pour un séjour de 12 jours. Rien à voir avec nos épiceries pour deux personnes.

Trois machines spécialisées fabriquent les milliers de boules de crème glacée. 

 

Chacun avait fait ses devoirs et était présent pour la rencontre de débarquement qui a eu  lieu juste après la visite des cuisines. Le débarquement s’effectuera en groupe.  Les étiquettes à bagages distribuées, les consignes expliquées et les questions répondues, chacun choisit par la suite d’aller casser la croûte où bon lui semble. 

 

Pour le reste de la journée, nos collègues voyageurs en profitent pour explorer le navire et vérifier s’il y a de bonnes promotions aux différentes boutiques . D’autres utilisent  ce temps libre pour vous donner des nouvelles. Certains reprennent les livres là où ils les avaient laissés ou, planifient un souper de spécialité comme Lucie et François, Nathalie et Guy.

 

Chacun était sur son 36 pour la soirée chic. L’invitation lancée pour un 5 à 7 au  Cellier a permis de réunir le groupe au complet. Quand je vous dis qu’on est tissé serré. La violoniste et la violoncelliste jouent des airs connus de tango et de la musique de films. Les serveurs, sommeliers et tout le personnel de service aux tables,  nous ont fait une belle surprise en passant à travers les tables munis d’un de leurs outils de travail, une serviette de table! Quelle belle fin de journée!

 

Vendredi nous permettra de découvrir Valencia, toujours en Espagne. 

 

Vous nous suivrez?

 

Lucie

 

PS Se sentant dans l’esprit des fêtes, un voyageur de notre groupe avait revêtu pour l’occasion, sa belle chemise de Noël. Sauriez-vous le reconnaître?

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