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Bonjour à tous,

Aujourd’hui dès 9h00, nous visitons les voisins. Gran Canara (920,000 habitants touristes non compris) se situe à 140 km de Fuerteventura et 92 km de Terenife et, à 210 km de la côte africaine. Troisième plus grande île des canaries (Tenerife 1ere, Fuerteventura 2e), avec Las Palmas (420,000 habitants) comme capitale, deuxième île la plus peuplée de cet archipel, la plus grande ville, elle nous propose une vaste mosaïque de peuples qui respectent les traditions locales, tout en accueillant volontiers les vacanciers. Nous aurions pu venir à Gran Canaria à n’importe quel moment de l’année pour sa culture, ses plages de sable et son climat ensoleillé, puisque du nord plus frais au sud, plus ensoleillé, la grande diversité de son climat, de sa flore et de sa faune a valu à l’île le surnom de « Continent Miniature ».

 

Mais d’où vient ce nom de Gran Canaria? Le nom de Grande Canarie vient possiblement d'une erreur dans la croyance que l’île était la plus grande en extension de tout l'archipel. D'autres théories prétendent également qu'il provient de Gran Can - cannes: signifiant chiens, en raison de la grande Presas Canarios, une race de chien indigène qui a habité l'île. Aujourd’hui, le Dogue des Canaries (chien) est un symbole naturel de la Grande Canarie. Le centre ville historique nous rappelle cette origine avec des sculptures de statues de chiens en face de la magnifique cathédrale. Le lien devient maintenant évident pour la nomenclature des îles reliée aux noms de différents animaux.

 

Le port de Las Palmas (troisième plus grand d’Espagne) se situe au point cardinal nord, l’endroit le plus fréquenté de l’île. Il se spécialise dans l’entretien des bateaux ce qui constitue une activité économique importante pour l’île. Les vents nord est permettent un mouillage facile. Il semblerait que nous ne sommes pas les seuls à vouloir explorer cette petite merveille d’île puisque nous sommes six navires de croisières en file “indienne”. Le tourisme constitue 90% de l’économie de Gran Canarie. 

 

Paul notre guide et, Agheda notre conductrice, nous dirigeront pour une tournée vers le sud. Mais avant, un premier belvédère présente une vue d’ensemble de Las Palmas. Les maisons accrochées ici et là sur les collines nous permettent d’observer également le port et …ses milliers de “containers” qui nous rappellent que sur une île, tout se transite par bateau. Plus loin, toujours en bordure de mer, une cheminée d’une sorte d’usine peu fréquente chez nous, fait son apparition. L’usine désaline l’eau de mer en eau douce. Dans ce paysage canarien, se pointe une quantité phénoménale d’éoliennes. Il faut se souvenir que le vent des Alizées assure une forte présence  et, une fraîcheur confortable en été et une humidité bienvenue pour la flore. À des siècles de distance, le guide mentionne que depuis la guerre en Ukraine, les îles ont dû privilégier un développement d’énergie solaire.

 

En parcourant le littoral sud, on remarque des autoroutes d’une propreté exceptionnelle, sa flore luxuriante avec des amas de laurier rose de chaque côté et; à la fois, son sol aride avec ses euphorbes, cette plante à tiges ramifiées avec ses épines qui lui donnent de faux airs de cactus. Pour avoir une image juste de l’île, je vous dirais qu’elle a la forme …d’une coquille Saint-Jacques. Notre excursion de cinq heures, nous conduit au spectaculaire complexe dunaire de Maspalomas bordé par une grande plage de sable fin, chose rare aux îles Canaries. Cette attraction la plus connue de Grande Canarie est formée par une oasis au centre et, 400 hectares de dunes (réserve naturelle) qui, parfois, atteignent les 25 mètres de haut. WOW! Unique! Du jamais vu. Ce premier contact avec cette immensité de dunes, restera à jamais gravé dans notre cœur pour  les sensations et, dans notre cerveau pour tant de beauté.   En y regardant de près, on distingue de délicates  “vagues de sable” qui soufflent et remontent ou, descendent des dunes. Une valse de grains de sable! Imaginez les hauts et grands champs de neige au Québec et, remplacez ceux-ci par des dunes de sable…un peu plus chaud pour les pieds non? 

 

À l’extrémité sud, à Maspalomas, on s’arrête à un phare datant de 1884 et de plus de 65 mètres de haut. Pour en apprendre un peu plus  sur cette région, on fouine dans le petit musée du phare. Des photos du quotidien des gens de l’époque nous mettent en contact avec une vie simple et créative. Une promenade à pieds vers un marécage dissimule les différentes espèces d’oiseaux venus y migrer, refusant nos hivers trop froids, le grand héron en autre, et des espèces venant d’aussi loin que l’Asie comme les ravissantes aigrettes blanches. Mais il n’y a pas que les aigrettes qui sont jolies. Parlez en à Paul. Une douce canarienne, rencontrée sur le continent lui a permis de découvrir Gran Canarie et…il n’en est jamais repartie! Comme c‘est romantique Gran Canarie!

 

Non loin de là, de multiples terrains de golf et hôtels de luxe se marient aux paysages. On comprend maintenant la popularité de cette île merveilleuse pour sa remarquable diversité. On n’allait pas manquer le quartier historique de Las Palmas aux maisons joliment colorées. Ici, tout nous rappelle, la présence de Christophe Colomb: les statues, les noms de rues, sa maison et le musée qu’on lui a consacré. Paul en profite pour nous conter les quatre arrêts de ce grand explorateur dans les Îles Canaries. Il faudrait que ça demeure entre nous, mais il paraît que sur l’île de Gomera, madame Béatrice, bien connue pour son charme et …autres vertus, avait disons… retenue l’attention de monsieur Colomb…ce que madame Colomb n’aurait pas apprécié!

 

Leur université date du 18e siècle. Leurs spécialités? Psychologie, ingénierie. Grâce à ces programmes, les gens de carrière peuvent penser faire leur vie à Gran Canarie. Malgré certaines facilités en éducation, l’île compte tout de même 25% de chômage.

 

Mais, Gran Canari c’est aussi Puerto Rico, Meloneras, San Agustín et la célèbre Playa del Inglés. Ces vues et ces paysages spectaculaires ne doivent pas nous faire oublier les côtes escarpées du nord d’où nous sommes arrivés. Paul nous mentionne que l’ouest ainsi que l’intérieur de l’île sont tout aussi formidables! Décidément, il faudra y revenir.

Avec toutes ses particularités dont nous avons eu la chance d’observer au cours de notre visite, on souscrit nous aussi au fait que le 29 juin 2005, la Grande Canarie a été reconnue par l'Unesco en tant que réserve de biosphère. Ainsi, la surface protégée représente 46 % du territoire insulaire, complété par 100 459 ha de zone marine.

À la fin de notre visite nous appuyons haut la main les touristes qui choisissent Gran Canaria : essentiellement pour le climat, la sécurité et le caractère ouvert de ses habitants.

 

Ouf! On avait vu ‘’grand’’ pour Gran Canarie et elle ne nous a pas déçus. Île coup de cœur canarien pour la majorité de nos voyageurs.

 

Demain, congé d’excursion. Ce sera la dolce vita!

 

Salutations à tous!

 

Lucie

 

PS 1 À chacun sa géologie, nos clôtures à neige sont remplacées ici par des …clôtures à …dunes !

PS 2 Les skieurs font ici place aux surfeurs mais prudence, Gran Canarie connaît le taux de noyade le plus élevé.

PS 3 On préfère taire les noms de nos voyageurs sur certaines photos mais vous pouvez remarquer que vos proches ne souffrent pas trop. Certains se sont gâtés avec un excellent repas, chef et sommelier privés. Grande gastronomie. On est en vacances ou on ne l’est pas. D’autres ont opté pour une cuisine italienne qui était dit-on, exquise et, notre quatuor féminin lui a adopté un repas japonais, sushi compris.

 

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