Bonjour chers voyageurs, parents et amis,
Ce matin, à notre sortie du navire, nous nous rendons sur le quai de Oranjestad, la capitale, où notre chauffeur et guide Ernest vient à notre rencontre pour une excursion sur cette belle île. Ernest est de descendance Hollandaise et natif d’Aruba. Il est pilote d’avion et il a travaillé comme pilote de brousse en Guyane pendant la majorité de sa carrière et deux ans au Canada.
Nous voilà donc partis pour une excursion de six heures. Ernest nous partage l’histoire de son peuple, il est très dynamique et connaissant. Aruba est une petite île qui mesure 30 km de long par environ 8 km de large. En 1636, les Hollandais revendiquèrent les îles ABC (Aruba, Bonaire et Curaçao). Quand les colons européens s’y établirent à la fin des années 1700, ils firent fortunes avec les chevaux et l’élevage de bétail. On fonda Oranjestad qui prit le nom en l’honneur de la couleur orange utilisé pour la maison de la famille royale. Au fil des ans, des vagues d’immigrants de divers pays comme le Vénézuela arrivèrent et enrichirent la culture d’Aruba. Durant le 19e siècle, on découvrit de l’or à Aruba et les plantations d’aloès se multiplièrent. Le 20ème siècle vit naître l’industrie du pétrole. La raffinerie de Lago fut établie et devint le principal employeur jusqu’en 1985.
Nous observons rapidement la sécheresse sur cette île et ses nombreux cactus. Il s’agit de la végétation correspondant à un climat semi-désertique. On utilise même des cactus pour faire des clôtures. Aruba jouit d’une belle température durant toute l’année et l’île est légèrement rafraîchie par la brise des alizés. La température annuelle moyenne est de 28° C avec très peu de tempêtes tropicales mais jamais d’ouragan. Même s’il y a une saison des pluies de mai à novembre, les précipitations annuelles ne sont que de 41 cm. Les amoureux du soleil en sont ravis. La côte Ouest d’Aruba est entourée de plages de pur sable blanc, particulièrement découpées et magnifiques. La forme particulière des arbres divi-divi, dont le tronc est courbé par le vent continuel des alizés, est aussi un symbole de l’île. L’intérieur des terres ressemble à un paysage désertique avec des cactus et des formations rocheuses.
Notre premier arrêt est à la plantation et la fabrique d’aloès, de renommée internationale pour ses produits de qualité supérieure. Nous avons droit à une visite guidée des lieux où nous apprenons sur toutes les propriétés médicinales et les diverses utilisations de cette plante. On visite chaque station de la production : le découpage de la plante, l’extraction, le lavage, la centrifugeuse, la salle de mixage, le laboratoire et le magasin !
Nous poursuivons notre route en cheminant dans les rues étroites de l’île. Nous gravissons le point haut d’Aruba, auparavant était utilisé comme point d’observation par les indigènes pour voir la venue d’une potentielle attaque de pirates. Nous arrêtons au Casibari Rock où nous pouvons, en escaladant quelques marches, y avoir une vue panoramique de l’île. La terre est sèche, il y a des cactus à profusion, de petits arbustes et ce magnifique arbre typique d’Aruba, le Divi-Divi. Nous y restons le temps de prendre quelques photos.
Nous allons ensuite au bord de l’Océan Atlantique du côté Est de l’île où l’on peut observer des roches volcaniques et des roches de corail. Ici, le décor est lunaire, sorti de nulle part. Nous arrêtons au pont naturel fait de pierre volcanique. Cet endroit fut très populaire dans le passé. L’érosion a fait s’effondrer le grand pont naturel en 2005. Il ne reste que le petit pont naturel tout à côté. Les vagues se brisent sur les rochers avec une telle puissance que notre regard reste figé sur celles-ci. Sur le chemin du retour, nous pouvons voir à distance les ruines anciennes mines d’or à une époque où il y avait une industrie minière profitable.
Nous continuons notre périple vers la pointe Nord de l’île avec son phare, le California lighthouse, pour y admirer la vue de la région et le bleu turquoise de la mer des Caraïbes.
Au retour, nous longeons la rue des grands hôtels situées en face de la plage Palm Beach.
Cet après-midi, nous allons à la plage Eagle Beach. Par un soleil radieux, nous profitons vraiment de cette belle plage pour relaxer les deux pieds dans le sable blanc, pour nous baigner dans l’eau turquoise de la mer des Caraïbes ou bien pour prendre une marche sur cette plage qui fait plusieurs kilomètres de long. Sur l’île, toutes les plages sont publiques. Elles sont situées du côté Ouest, celles du côté Est sont interdites pour la baignade puisque les vagues y sont trop fortes. À Eagle Beach, la vue sur la mer est paradisiaque, c’est vraiment tout ce dont on peut rêver pour une vacance dans les Caraïbes.
Le gouvernement d’Aruba met vraiment beaucoup d’efforts et d’investissement pour attirer le tourisme, leur principale source de revenu actuellement. Ils ont aménagé des facilités pour faire du vélo, du jogging, des exercices ou tout simplement la marche. On y trouve des sculptures, des boutiques et beaucoup de gens très sympathiques pour nous recevoir. Cette petite île est un vrai bijou pour les touristes qui recherchent une destination tropicale avec un accent européen. Même si plusieurs nationalités ont formé la culture, l’influence des Hollandais est particulièrement présente dans la langue, l’architecture et son moulin à vent !
Ce soir, plusieurs voyageurs décident d’aller au restaurant Eden pour une expérience culinaire d’exception dans une ambiance remarquable.
Une autre journée de pur plaisir comme on les aime. Merci de lire nos récits,
Diane et Michel