Inscrivez-vous à notre infolettre et soyez informé en primeur!
Fermer
1 888 475-9992

À 7h ce matin, le Beyond accoste au port de notre dernier arrêt: Kralendijk, la capitale de l’île de Bonaire. Avec Aruba et Curaçao, Bonaire fait parti des trois îles connues sous le nom “ABC”. L’île a été découverte en 1499 par les espagnols qui ont dominé pendant une centaine d’années. Aujourd’hui Bonaire est sous juridiction néerlandaise. Sa population est de 24 000 personnes avec plus de 80 différentes nationalités. 63% de son peuple parle le papimiento.

Bonaire est une île volcanique formée de 90% de coraux. Sa formation géologique est principalement constituée de limestone, créant plusieurs cavernes; importantes pour la nidification et la reproduction des perroquets jaunes. On n’y retrouve pas de rivière et la plupart des lacs sont salés. Ce pourquoi il existe une usine de désaliénation: pour distribuer l’eau potable à ses habitants. Il y a 3 sources de production d’électricité sur Bonaire: on y retrouve 12 éoliennes, un récent parc solaire et des génératrices au diesel.

À l’ouverture de nos rideaux, sous un magnifique ciel bleu, nous pouvons apercevoir une eau turquoise d’une limpidité exceptionnelle! Plusieurs voyageurs révèlent que c’est la première fois qu’ils voient une eau aussi claire, de plus un surprenant cadeau de Dame nature: quelques dauphins font une courte danse pour le plaisir des yeux!

Ce qui rend Bonaire encore plus incroyable: elle est entourée d’une grande barrière de corail qui renferme plus de 432 espèces de poissons. Avec une magnifique philosophie environnementale, une grande partie de l’île est considérée comme un parc de préservation marine. Bonaire attirent des milliers de fanatiques de plongée chaque année avec plus de 100 sites de plongés!

Après un délicieux déjeuner au Ocean View Café, une bonne partie du groupe se rencontre pour notre dernière sortie sur le sol des Caraïbes. On rencontre notre guide canadienne Brenda, qui habite à Bonaire depuis 15 ans, ainsi que notre chauffeur Carlos. Nous partons pour notre excursion à bord d’un grand autobus climatisé; quelle joie avec cette intense chaleur!

On se dirige d’abord vers la partie nord de l’île. On longe la côte, nous permettant d’admirer les différentes teintes de cette eau turquoise ainsi que quelques espèces d’oiseaux tropicaux. Bonaire est connu pour ses colonies de flamants roses et ses ânes sauvages qui trouvent refuge dans le parc national de Washington Slagbaai, notre premier arrêt. On a la chance de prendre en photo quelques-uns de ces magnifiques oiseaux roses qui s’alimentent dans le Lac Goto. On apprend que le flamant obtient sa couleur rose par son alimentation de crustacés où on peut déterminer son âge grâce à l’intensité de sa couleur (plus il est rose, plus il est vieux).

En route, on aperçoit que toutes les maisons sont entourées de clôtures. Celles-ci sont construites non pas par peur de cambriolage, mais pour éviter que les ânes sauvages et les chèvres se régalent dans leur jardin! Avec le climat aride, la végétation est dominée par la présence de cactus. Un cactus de 10 pieds de haut, signifie qu’il est âgé d’au moins 100 ans.

On poursuit notre itinéraire sur les routes étroites, sinueuses et désuètes jusqu’à Rincon, le plus vieux village de l’île. On s’arrête visiter une ancienne maison traditionnelle qui s’est transformée aujourd’hui en musée. On nous offre de goûter à une liqueur locale aux fruits de la passion, fait à base de cactus. Un délice!

De retour sur la route, on aperçoit un chasseur d’iguanes qui transportent quelques reptiles sur son épaule. Une coïncidence très rare! Même notre guide Brenda avoue avoir vu ces chasseurs qu’une seule fois en 15 ans! L’iguane est considéré comme de la nourriture à Bonaire. On peut même retrouver ce type de lézard sur le menu de quelques restaurants sur l’île!

Nous terminons notre excursion aux impressionnantes marées salines où la compagnie Cargill loue plus de 9000 hectares pour y faire la production et l’exportation. Auparavant, sans frigo, le sel était une denrée très importante pour la conservation des aliments. De 1620 à 1850, les esclaves qui étaient exploités pour produire le sel, dormaient sous les arbustes avant la construction de petites huttes que nous avons visités; où quatre esclaves partageaient ce petit espace restreint à l’abris du soleil et des intempéries. Heureusement, l’esclavage pris fin en 1868.

On s’arrête pour récolter des grains de sel originaux pour rapporter à la maison et prendre quelques photos de ces montagnes blanches. De retour au port, les voyageurs en profitent pour faire leur derniers achats de souvenirs. René ne peut s’empêcher de se rafraîchir dans l’eau turquoise à la plage près du navire.

En soirée, grâce à la générosité de Louise, l’ensemble des voyageurs se retrouve au restaurant Rooftop Grill Garden pour notre souper de groupe. L’abondance de la nourriture nous est servie: du filet mignon aux fruits de mer, une grande diversité de salades, d’entrées et desserts à volonté! Le vin et le mousseux coulent à flot! Nous en profitons pour souligner l’anniversaire de notre cher Adrien. Magnifique soirée de connexion entre les voyageurs où une belle proximité et fraternité en témoignent! On se quitte avec de chaudes accolades! Une magnique famille est née!

Juliane et Martin

Photos

Voir plus

Vidéos

YouTube
YouTube