Bonjour aux familles et amis de mes voyageurs,
Attention amis lecteurs et voyageurs! La journée s’annonce chaude et ensoleillée avec quelques passages nuageux, soit l’idéal pour une première escale dans une de mes iles préférées : l’ile de Saint-Martin où deux cultures se côtoient pour éveiller notre curiosité.
Je tiens à vous rappeler que l’ile durement touchée par l’ouragan Irma il y a trois ans se remet tranquillement, mais sûrement de cet affreux cauchemar. Je dois vous dire qu’à cause de l’ouragan Irma et de la covid, je n’y suis retourné qu’une fois depuis et je peux vous dire que si certains peinent encore à rebâtir leur petit coin de paradis, la population, elle, n’a rien perdu de sa joie de vivre qui risque de contaminer tous mes voyageurs. J’aime ce petit côté amical des locaux qui considèrent les touristes comme des Saint-Martinois d’adoption. Tous s’entraident, s’encouragent et font la fête au simple bonheur de vivre dans le partage.
Nous avons fait notre entrée au port sous le soleil avec une température de 26 degrés offrant une chaleur digne de nos belles journées chaudes d’été. On est tout de suite plongé dans beaucoup d’animation, car d’autres navires font escale en même temps que nous. La petite couverture nuageuse nous donne la chance d’effectuer notre visite sans suffoquer au soleil, tandis que vous êtes sous la neige par-dessus la tête. Rassurez-vous, nous avons eu notre part; effectivement, nous avons eu de la pluie pendant…. 3 minutes 30, même pas de quoi sortir les parapluies!
Quoi de mieux que d’avoir comme guide un ami du Québec : le célèbre Guy Mercure de Trois-Rivières et même natif de St-Tite! Guy est un très bon guide et surtout fort intéressant. Il habite dans l’ile depuis 18 ans, donc il connait sa matière. Notre chauffeur est Ricardo, un bon conducteur avec qui j’ai travaillé de temps en temps.
L’ile de Saint-Martin a une double personnalité et ses deux visages rivalisent pour nous séduire. Faisant partie à la fois des Antilles françaises et des Antilles néerlandaises, son nom est double lui aussi : Saint-Martin pour les Français et Sint Maarten pour les Hollandais. Politiquement parlant, l’ile poursuit la plus longue des histoires d’amour depuis 1648. Français et Hollandais se sont partagé les pouvoirs en toute harmonie. Lors de la division du territoire, la France reçut 54 km², la Hollande se contentant de 41 km2, mais sa part incluait les importants marais salants situés près de Philipsburg. Les premiers colons français et hollandais se mirent d’accord sur un autre point : aucun impôt ne frapperait les marchandises importées. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, on peut y faire nos achats hors taxe. Théoriquement, il existe une frontière, mais elle n’est gardée ni d’un côté ni de l’autre et l’on n’y voit pas l’ombre d’un douanier! Chaque partie a son identité propre. Le côté hollandais est l’un des endroits les plus animés et les plus cosmopolites des Caraïbes, tandis que le côté français aime paresser langoureusement au soleil.
Guy nous fait visiter plusieurs belles parties de l’ile; ce grand tour est adapté spécialement pour nous permettre de voir l’ile dans son ensemble. Il reste encore un peu de traces de la destruction due à l’ouragan, surtout du côté français. Nous commençons par Terre basse située à l’extrémité ouest de l’ile où des plages toutes plus belles les unes que les autres se suivent aux noms très évocateurs : Baie aux Prunes, Baie Rouge, Cupecoy Bay Beach. Un arrêt à Marigot s’avère incontournable afin de faire un peu de magasinage pour rapporter de jolis souvenirs aux amis et à la famille. Une fois, nos achats complétés, nous voilà repartis. Nous avons fait un petit détour dans le village de Grand Case avant d’arriver à Orient Bay où nous sommes restés un bon deux heures afin de diner et de nous baigner dans cette mer à nulle autre pareille. Nous retournons ensuite tranquillement vers notre navire en faisant quelques arrêts photos de ce beau coin de l’ile qui, selon Guy, est très apprécié des Québécois.
Merci, Monsieur Mercure, pour votre accueil et votre partage de connaissances sur l’ile. Votre présence a été fort appréciée par tout un chacun. Au revoir et à bientôt j’espère.
Nous voilà de retour au navire, la tête et la caméra remplies de belles images paradisiaques. Bravo à tout mon groupe pour le fantastique sens de la ponctualité. Nous quittons cette magnifique ile à 18 h, ça donne le temps aux gens de se préparer, puisque ce soir c’est Voyage Louise Drouin qui invite… au restaurant Petit Chef. Nous avons eu tellement de plaisir, vous ne pouvez pas vous imaginer, ce souper surprise permet aux gens de manger et de connaitre un peu mieux d’autres personnes du groupe. Le spectacle du Petit Chef fut une réussite, nous y avons eu beaucoup beaucoup de plaisir. Nous avons même eu le temps de porter un ou plusieurs toasts au plaisir du voyage et au simple bonheur d’être. Ah! Le bonheur de jouir du temps qui passe en bonne compagnie, ça n’a pas de prix!
Tout le groupe tient à remercier Louise Drouin pour cette belle attention à l’égard de ses clients. Merci! Merci! Merci! Voyage Louise Drouin.
Je suis vraiment privilégié d’avoir un jour croisé le chemin de Louise Drouin, elle est vraiment exceptionnelle, je vous le dis et croyez-moi sur parole, tous ceux qui ont croisé sa route vous le confirmeront.
Merci de suivre nos aventures, j’espère vous donner un peu de chaleur dans vos journées plutôt froides.
Bonne nuit et à bientôt.
Line et Pierre Diamond