Aujourd’hui, on se prépare pour notre arrivée en Géorgie du Sud. Cette île très isolée et protégée appartient à la Grande-Bretagne.
Une rencontre d’information obligatoire a lieu pour nous donner toutes les consignes à respecter. De même, on refait la bio décontamination de tous nos vêtements et accessoires extérieurs. Cette bio sécurité devra être faite avant chaque débarquement.
La Géorgie du Sud est très sévère, tout le bateau se voit refuser le débarquement en cas d’échec ou si quelqu’un n’a pas bien fait son inspection. Une graine étrangère suffit à déséquilibrer cet écosystème en restauration.
C’est ici que l’on retrouve 400,000 couples de manchots royaux, 65 millions d’oiseaux nicheurs et 5 millions de phoques. Les rats, souris et rennes introduits par l’homme ont tous été éradiqués.
Pour mieux connaître ce territoire britannique, une conférence a été donnée sur l’histoire et la géographie. Île de 170 km x 40 km, c’est avant tout une chaîne de montagnes comprenant 160 glaciers et couverte à 50% par de la neige et de la glace permanente.
Aucun arbre ni arbustes ne s’y trouvent. Aucun habitant permanent n’y réside. Actuellement trois britanniques sont à Bird Island pour étudier l’albatros. L’établissement de King Edward Point est dédié quant à lui à la recherche scientifique.
L’après-midi est libre pour jouer aux cartes, faire la sieste ou déguster un délicieux mille-feuilles préparé devant nous à l’heure du thé. Les journées passent tellement vite que c’est déjà l’heure de l’information sur nos activités du lendemain.
Par la suite, on a de petits exposés sur les différents pinnipèdes (otaries, phoques et morses) ainsi que sur la naupathie (mal de mer).
La soirée se termine par le spectacle « Voyage», un voyage à travers les danses, chants et musiques traditionnels des cultures du monde offert par la troupe de danseurs du navire et leur chanteuse Anna.
Sophie & Josée