5e récit – Ratisbonne (Regensburg)
Suite à un cocktail de bienvenue supplémentaire et impromptu de la part des accompagnateurs de Voyage Louise Drouin, nous avons, pour la plupart, regagné nos cabines et nous nous sommes laissés bercer sur les flots bleus du Danube, pour une première nuit de navigation.
À notre réveil, nous voilà à Ratisbonne (en allemand : Regensburg). Le principal intérêt de cette ville située à 88 kilomètres de Nuremberg est sans conteste son enceinte médiévale inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2006.
Au Moyen-Âge, de par sa situation géographique, la cité possédait un rôle important dans les échanges commerciaux entre l’Italie, la Bohême, la Russie et Byzance. D’ailleurs, pour les Romains, Ratisbonne, située à 900 km de la capitale italienne, constituait la frontière entre la civilisation et la barbarie. Au-delà du Danube, un monde obscur s’annonçait.
En matinée, visite de la vieille ville en compagnie de deux guides locaux (Isabelle et Michael).
Six Gaulois s’étant joints à l’équipe, nous nous divisons donc en deux groupes. La cathédrale et les bâtiments aux couleurs très vives sont les points forts de ce mini-circuit fort sympathique.
Retour sur le bateau pour notre repas du midi.
Puis, pour les quinze plus valeureux d’entre nous, on lève l’ancre à bord d’un autre navire plus léger, vers le temple Walhalla, situé à 10 km en aval de Ratisbonne.
Ce monument imposant est en quelque sorte un mémorial des hommes et des femmes qui ont illustré la civilisation allemande. On peut y admirer les bustes de grandes personnalités dont Adenauer, Beethoven , Bismarck, Copernic, Einstein et même, croyez-le ou non, Lorenzo Ménard…selon Diane et Lise qui ont photographié une tête à la moustache imposante...
Admirer le temple, du bord du Danube, cela est très simple, mais y grimper, c’est une autre histoire. D’après le compte de François, il y a 480 marches à escalader pour atteindre les portes du Walhalla. La descente fut nettement moins ardue. Toutefois, préférant un chemin plus bucolique, François, Murielle, Jacques et Micheline se sont attardés dans les bosquets...
Côté concours : Découvrez le passager clandestin, on n’avance guère. Même Mario, dit «l’oeil de lynx », n’a encore rien décelé. Les clichés d’aujourd’hui aideront peut-être à élucider le mystère. Et Daniel Benoît fait fausse route en croyant qu'il s'agissait de Mirella, présente qu'une seule fois sur les photos. Encore plus farfelu et drôle que le clandestin puisse être la moustache de Lorenzo selon Michèle. Les clichés d’aujourd’hui aideront peut-être à élucider le mystère. Le suspense se poursuit...