11e récit – 2 octobre - Budapest
C’est le débarquement ce matin. Nous quittons l’Amadeus et son sympathique équipage car le reste du circuit se fera dorénavant en autocar. Petit pincement au coeur et en route vers de nouvelles aventures!
Nous débutons notre journée à Pest en nous rendant sur la Place des héros (monument gigantesque à la mémoire des grands libérateurs de la cité) en plein centre de Budapest, après nous être arrêtés devant la Grande Synagogue considérée comme la plus importante d’Europe. Puis, nous visitons l’impressionnante basilique St-Étienne.
Pour le repas du midi, nous retournons à Buda pour nous rassasier à la superbe brasserie du célèbre hôtel Gellert. Cet établissement au look un peu suranné et ses bains thermiques si réputés est un incontournable. Il rappelle avec éloquence les fameuses images du film Grand Budapest Hotel.
Après ce savoureux intermède nostalgique, nous retraversons le Danube vers Pest en empruntant à pied le Pont de la liberté. Le soleil est radieux et la vue sur le fleuve est tout simplement sublime.
Le tablier du pont nous relie à la fébrilité du quartier du marché central couvert. L’ancienne gare abrite désormais sur deux étages un nombre important d’échoppes. On y trouve de tout : fruits, légumes, épices, charcuterie, broderie, brocantes etc. Les Budapestois adore cet endroit et ça se voit tant tout cela fourmille.
Ceux qui veulent continuer à profiter du soleil tout en faisant du lèche-vitrine, se dirigent plutôt sur la rue piétonnière en face du marché où boutiques de souvenirs et terrasses rivalisent d’astuces pour attirer les visiteurs de passage.
Le shopping terminé, nous nous rendons au Parlement. L’extérieur subjuguait, l’intérieur est renversant. Les murs, plafonds, escaliers et ornements sont parés de riches boiseries, de marbres et d’or. C’est une véritable pièce d’orfèvrerie.
Nos yeux n’en peuvent plus, nos jambes non plus. Nous regagnons notre hôtel au centre de Pest pour nous reposer. Tout le monde est ravi à l’instar de Bob qui a retrouvé sa bottine.
Demain, la République tchèque nous ouvre les bras. Il faut être d’attaque.