15e récit – 17 septembre – Prague
Journée magique. Il fait un temps superbe sur Prague. Nous sommes bénis des dieux et cela tombe bien puisque nous nous approchons tout d’abord la cathédrale Saint-Guy qui se trouve dans l’enceinte du château, résidence du roi de Bohême et de Hongrie, maître de l’Autriche et empereur romain germanique.
Puis, nous passons par la place Saint-Georges et sa basilique où nous avons assisté au sacre de Barbet 1er et de la reine Soukaina (des photos à ne pas manquer...)
Nous terminons notre pèlerinage en visitant Notre-Dame de la Victoire. Cette église abrite L’Enfant Jésus de Prague depuis 1628. La célèbre statuette de cire est originaire d’Espagne. On lui attribue de nombreux miracles d’où la dévotion d’innombrables catholiques du monde entier à son égard.
Pour regagner la rive droite de la Vltava, nous empruntons le fameux pont Charles. Ce n’est pas qu’un chef d’œuvre technique des bâtisseurs du moyen-âge, mais aussi une exceptionnelle galerie d’art présentant trente statues et groupes de statues en grande partie baroque.
Jusqu’en 1841, le pont Charles, le seul de la ville (on en compte 13 aujourd’hui), n’était pas seulement un axe de communication important, mais son rôle était aussi stratégique et représentatif. À l’origine, on l’appelait le pont de pierre ou bien le pont de Prague, mais depuis 1870, il porte le nom de son fondateur le roi et empereur Charles IV.
La traversée de la Vltava est tellement agréable en cette journée radieuse. Une foule heureuse déambule sur le pont de plus de 500 mètres de long. Musiciens et aquarellistes s’en donnent à cœur joie. On ne voudrait pas que tout cela s’arrête. Miracle! De l’autre côté, le bonheur se poursuit. Il fait de plus en plus chaud à l’instar de l’atmosphère qui règne aux abords de la place de la Vieille Ville. À nous, boutiques et terrasses. Miroslav, notre guide encyclopédique, peut souffler un peu. Nous le retrouverons un peu plus tard lors du souper d’adieu.
Et ce souper d’adieu dans une ferme dans le petit village de Cicovicky situé à quelques kilomètres de Prague est tout à fait réussi.
Une eau de vie de cerise ouvre le bal suivie de plats typiquement slaves, bien arrosés de bière et de vin. Le tout agrémenté de musiques, de danses et de chants moldaves, slovaques et tchèques. Comme on dit chez nous, le party est pogné! Tout le monde y met du sien. L’émotion est à son comble, on ne veut plus se quitter... Mais il le faut bien et nous le faisons avec humour et sincérité.