8e récit - 11 janvier - Willemstad – Curaçao
Quel plaisir de se réveiller le matin en regardant à l’extérieur le navire qui navigue dans l’Atlantique à vingt nœuds. On voit quelques vagues mais à peine perceptibles de notre navire. Croyez-le ou non, le sommeil n’est pas pareil. À 7 h 30 nous avons vu le Breakaway de 145 000 tonnes accoster sans aucune secousse.
Le rendez-vous de ce matin était à 8 heures, au 6e étage, pour tous nos amis qui avaient pris l’excursion de VLD à Curaçao. Je suis vraiment fier de mes voyageurs, ils étaient tous là à 7 h 50. Nous nous sommes rendus au 4ème étage pour le débarquement. Nous étions très heureux de mettre les pieds sur terre après cinq jours de navigation. Une petite marche et nous nous rendons au point de rendez-vous avec notre guide locale, qui, croyez-le ou non, est une québécoise de 26 ans, mariée à un Curacien. Ils ont démarré une entreprise de tours de ville, Gone Carine. La jeune québécoise a même un magazine, Nomade Magazine, dans lequel elle fait des articles sur les voyages et dont les numéros sont vendus, entre autres, à La Cabane à Sucre dans la ville de Québec.
Nous avons traversé le pont emblématique de la ville où nous avons pu découvrir le centre-ville en y faisant une petite marche. Évidemment, une bouteille d’eau à la main, il faisait 33 º à l’ombre. Étant arrivés à l’est de la ville, nous nous sommes rendus par la suite à l’extrémité ouest de l’île. Il y a plusieurs nationalités sur cette île : la majorité de la population est d’origine africaine, descendante des esclaves noirs affranchis en 1863. Les langues principales sont le papamiento, le néerlandais et évidemment, l’anglais. La ville a été un important port de transit de l’exclavage, aujourd’hui encore, c’est un important port de transit mais cette fois, de marchandises. L’île raffine le pétrole du Venezuela.
Willemstad est la capitale de Curaçao qui est un territoire autonome qui appartient aux Pays-Bas. L’héritage néerlandais est encore très présent dans l’architecture coloniale et post-coloniale.
Il y a des bougainvilliers partout sur l’île de toutes les couleurs. Les murs des maisons sont peints de différentes couleurs. Beaucoup d’aloès et de cactus géant. Les terres sont semi-désertiques. On nomme cette île l’île sous-le-vent! On dit que lorsqu’il ne vente pas, les habitants demeurent à l’intérieur!
Nous nous somme arrêtés pour dîner dans un restaurant qui servait de la nourriture typique de l’île, que nous avions réservé auparavant.
Nous nous sommes par la suite rendus à la plage dont l’eau était d’un bleu magnifique, voyez les photos. Certains d’entre nous s’y sont baignés, l’air salin fait du bien, une odeur que l’on sent rarement.
Nous sommes revenus à bord du navire, ayant fait un magnifique tour de ville de plus de 7 heures avec Jessica, que nous avons tous apprécié, et un chauffeur qui nous a conduits sécuritairement.
Une belle journée qui se termine sur une bonne note. Bonne nuit à tous.
Merci de nous lire.
Tourloup
Capitaine et Renée