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Tokyo, Kobe (2 jours), Kyoto (2 Jours), Hiroshima, Nagasaki, Jeju Island, Kagoshima, Mont Fuji

Konichiwa,

Le Millenium navigue depuis cette nuit dans la baie d’Osaka qui nous offre des eaux beaucoup plus calmes que celles d’hier.  La température est aussi beaucoup plus fraîche car il fait un mince 14º mais le soleil veut percer alors, ça s’annonce pour être une magnifique journée alors que nous partons à la découverte de Kyoto, l’ancienne capitale du Japon et véritable musée à ciel ouvert. Nous sommes amarrés à Kobe pour la journée et la nuitée, ce qui nous permet de revenir plus tard et profiter d’un spectacle particulier dont je vous parlerai un peu plus tard. Kobe, avez-vous sans doute entendu parler du bœuf de Kobe ? Viande réputée pour sa tendreté et son persillage, elle se vend très cher sur le marché.  Pour cause, il n’y a que 3000 bêtes qui sont abattues annuellement, elles sont massées, diverties par de la musique classique et nourries à la moulée contenant de la bière. Il y a aussi d’autres types de bœuf que celui de Kobe, mais moins connus. Kobe est un port industriel, on y brasse du saké, Mitsubishi y joue un rôle économique important et on y retrouve une forte concentration de sources naturelles chaudes, ou communément appelés ici, les onsen. Sans même s’en rendre compte, nous traversons Osaka qui forme avec Kobe une mégalopole industrielle et commerciale. 

Arrivés à Osaka en fin d’avant-midi, nous commençons la visite par le spectaculaire Kiyomizu-dera, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec son panorama à couper le souffle et son temple perché à même la falaise sur pilotis, on comprend vite pourquoi ce joyau attire les foules. Construit en 780 puis rebâti en 1633 après un incendie, ce temple bouddhique et sanctuaire shintoïste est un incontournable comme nous le démontre la marée de touriste venus l’admirer.  Mais avant d’atteindre notre Graal, il nous faut gravir les ruelles commerçantes de Ninenzaka et Sannenzaka, véritables labyrinthes gourmands où chaque boutique semble murmurer « viens goûter un petit mochi »… Tentation, quand tu nous tiens !

À l’arrivée, nous sommes accueillis par la majestueuse porte Deva, rouge éclatant comme si elle avait été fraîchement repeinte pour nos beaux yeux. Passée la porte de l’ouest, nous découvrons une belle pagode à trois étages. Mais le clou du spectacle, c’est le pavillon principal (Hondo), juché sur ses pilotis de 15 mètres de haut. La vue est à couper le souffle.  De là, Kyoto se dévoile sous son plus beau jour, entourée de verdure et de montages, un véritable enchantement, particulièrement lors de la floraison des cerisiers.

Après cette visite, nous avons du temps libre pour explorer les rues animées en contrebas, où nous faisons preuve d’une incroyable discipline… pendant environ 30 secondes, avant de succomber aux boutiques de souvenirs. Entre éventails, thé vert, kimonos miniatures, collations locales, arts japonais, crème glacée au matcha, notre capacité à résister aux achats compulsifs est mise à rude épreuve.

Direction maintenant Gion, le célèbre quartier des geiko où l’on plonge dans le Japon d’antan. Ses ruelles pavées et ses maisons en bois nous transportent dans un décor digne d’un film d’époque. Contrairement aux idées reçues, les geishas – ou « geiko » en dialecte de Kyoto – ne sont pas des courtisanes, mais des artistes de divertissement raffinées maîtrisant la danse, la musique et l’art de la conversation. Elles ont autrefois diverti les samouraïs et, aujourd’hui, elles enchantent les hommes d’affaires fortunés (et nous, touristes impressionnés privilégiés d’assister à un tel spectacle).

Car pour clore cette belle journée, nous dînons au restaurant Ganko Takasegawa Nijoen, où nous goûtons à la cuisine kaiseki, un “privilège” de la gastronomie japonaise. Une succession de petits plats délicats présentés dans une esthétique raffinée à souhait. C’est vraiment très bien présenté, bien que nous n’ayons aucune idée de ce à quoi s’attendre comme mets. Mais par où commencer? Une photo bien sûr !!  Il faut encore pratiquer notre doigté à l’art du maniement des baguettes. Un spectacle de danse traditionnelle assuré par une maiko, une apprentie geiko. Nous sommes captivés par sa grâce, sa retenue, et le sérieux qu’elle y met.  Jean nous éduque sur toute la complexité du parcours d’une maiko vers le titre prisé de celui d’une geiko. La longeur des manches, la coiffure, son maquillage, traduit les moindres échanges avec une précision qui force l’admiration. Nous nous sentons privilégiés de vivre un tel moment imprégné dans la culture japonaise. 

C’est l’esprit enchanté et les rires généreux que nous rentrons au navire, fatigués mais comblés. Au moment où j’écris ces lignes, je peux dire que le concert de bouches ouvertes et yeux fermés es grandiose !  Demain, une nouvelle aventure nous attend, mais ce soir, nos rêves seront empreints de kimonos chatoyants, de lanternes éclairant les ruelles de Gion et d’éventails virevoltant au rythme de la danse des maikos. À demain pour la suite de notre périple !

Un animal emblématique au Japon : 

Le papillon: Le papillon a une signification bien particulière au Japon. Il est l’incarnation de l’âme des défunts. Au Pays du Soleil levant, une croyance raconte que l’esprit des morts prend la forme d’un papillon pour s’envoler vers la vie éternelle. Ces majestueux insectes volants représentent aussi l’éclosion de la féminité chez les jeunes filles.

Parlons étiquette japonaise : 

Les tatamis : Ces tapis ou nattes traditionnelles japonaises mesurent 90 cm sur 180 cm.  Ils sont utilisés pour couvrir le sol des pièces dans les maisons, temples et ryokan. Ils sont faits de paille de riz tressée et recouverts d’une fine couche de jonc tissée. Ils apportent un certain confort thermique et phonique, gardent la chaleur en hiver et restent frais en été. Le protocole et la culture bien ancrée au Japon exigent de retirer ses chaussures à l'entrée d’une pièce, à enfiler les pantoufles d'intérieur fournies, puis à placer soigneusement ses chaussures soit dans la boîte à chaussures fournie, soit sur le côté, à l'écart. On peut enfin s’y asseoir après ce rituel. 

Voilà,

Bonne soirée et à demain !
Marie-Christine, Eric et leurs amis voyageurs

 

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