Bon matin, bienvenue avec nous dans ‘’les vieux pays’’,
Le ‘’petit dej’’ comme disent nos amis français, fut servi assez tôt dans l’avion. Si le café a pour mission de réveiller les gens, ici la plupart d’entre nous étions déjà réveillés, le nez au hublot pour voir les premiers arpents de terre catalans. Puis est apparu ’’El Prat de Llobregat Aeropuerto’’ ou l’aéroport de Barcelone (BCN), situé à 11 km au sud-ouest du centre-ville. En posant le pied en Catalogne (Barcelone) on distingue tout de suite auprès des douaniers, la musicalité de cette langue, une variante de l’espagnol. Les formalités passées, direction carrousel à bagages pour récupérer ‘’notre bikini et notre brosse à dents’’ et…peut-être un peu plus. Après une heure d'attente, nos 22 valises sont là prêtes pour entreprendre notre tournée espagnole.
En franchissant la porte qui nous mène au ‘’comité de réception’’ de tous les voyageurs de Barcelone, nous, un seul nous importe puisque à lui seul il est un comité, notre guide catalan, le fidèle guide de Voyage Louise Drouin, le meilleur : MIGUEL AMELDA. Pour moi, c’est déjà une troisième rencontre avec ce dernier, sa collaboration demeure un gage de succès pour la découverte de cette charmante ville artistique. Miguel c’est un pince-sans-rire à l’humour subtil et, un passionné de sa ville jusqu’au bout de ses cheveux, une bibliothèque sur deux pattes. Notre ‘’carrosse’’ nous attend. Un autocar de 46 places pour…22 personnes, le gros luxe! Oscar, notre chauffeur du jour connaît bien le quartier que nous visiterons, sécurité et confort en perspective. Une brève description de l’itinéraire du jour nous permet déjà d’entrevoir que l’exploration de Barcelone augure bien.
On ne voudrait surtout pas ‘’tourner le fer dans la plaie’’ mais pour vous donner une idée de la température en ce 19 décembre, il fait 18 degrés Celsius mais avec un vent plutôt fort aujourd'hui. Parfait pour nous, ça nous fait quand même une quinzaine de degrés Celsius de différence avec vous. On les prend.
Oups, le temps file et notre ventre crie ‘famine. Miguel nous amène à son restaurant secret un bijou de la gastronomie catalane et au menu j’ai nommé…les tapas. Le restaurant Casa de Nogal jouit d’une excellente réputation ici auprès de la population locale, et on comprend vite pourquoi. La formule de service de type ‘’partage’’, nous offre une diversité de tapas (Pommes de terre, croquettes, artichaux, coquillettes à la mode de la mer, pain à la tomate...) une douzaine de tapas tous plus alléchants les uns que les autres nous sont présentés. Nos voyageurs ne se font pas prier pour les déguster. Le tout était accompagné de leur boisson digne du repas, la Sangria. Ouf! On est déjà bien rassasié lorsqu’arrive la crème brûlé ou la succulente glace au nougat.
Une fois les audioguides vérifiés, cet outil indispensable pour chacune de nos excursions tout au cours de notre voyage, on est prêt pour notre première exploration.. J’entrevoie déjà que certains de nos voyageurs deviendront addicts de cette petite merveille technologique qui accompagne tous les voyages de l’Agence Voyage Louise Drouin.
Puis, direction le Parc Güell, l’un des emblèmes officiels de la ville de Barcelone. Nous sommes tout ouïe (bien qu’on a ‘’entendu’’ des voyageurs sommeillés légèrement bruyamment dans l’autocar pour s’y rendre) à l’exposé de Miguel sur ce bijou d’architecture qui fait la fierté des barceloniens.
Mais attention, avec Miguel, on a bien des choses à voir sur notre chemin: sculptures près de la plage, des remarques sur les coins de rue…ne sont pas carrés. Ils sont en biseaux. Mais pourquoi? Il y a plus d’un siècle, les “urbanistes” avaient prévu ces endroits pour des stationnements pour les calèches. Pour notre plus grand plaisir, on nous a dessiné un véritable pèlerinage Gaudi, concepteur du Parc Güell. Quelle chance on a de voir ce bijou d'architecture.
Ce parc figure lui aussi sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (1984). Il fut édifié entre 1910 et 1914. Ce projet devait être à l'origine une cité-jardin. Conçu sur le modèle anglais, il devait comporter une chapelle et 60 maisons. Mais le coût de construction augmenta et le projet étant situé loin du centre-ville, seules furent achevées quatre maisons (dont une privée) et le parc. Les travaux prirent fin en 1914. Le parc devint propriété de la ville de Barcelone en 1923. Un vrai petit paradis. Imaginez, un banc de …210 mètres de long réalisé tout en courbe (Gaudí à horreur de la ligne droite) recouvert de mosaïque à l’allure de vagues qui flottent sur la mer. Qui dit mieux? Après le tunnel aux colonnes torsadées, vient une salle aux 86 colonnes et au plafond recouvert de coupoles de céramique. Et comme il commence à faire nuit, avec ses lumières, le plafond prend une allure féérique. Un génie je vous dis ce Gaudí!
Les yeux se font de plus en plus petits pour nos voyageurs; direction notre hôtel. Loin d’être de type ‘campement’, notre hôtel 5 étoiles, l’Hôtel Catalonia Ramblas offre des chambres décorées dans un style contemporain déclinée dans les tons clairs. Elles sont équipées d’un bureau, d’une salle de bain complète, d’un coffre-fort pour conserver nos objets de valeur et passeport. Les chambres sont accueillantes et les salles de bains offrent tout le confort possible.
Catalonia Hotels & Resorts est une chaîne d'hôtels fondée par les frères Vallet. Après des débuts centrés sur le secteur immobilier, l'entreprise a inauguré son premier établissement en 1983, devenant en quelques années, l'une des principales chaînes hôtelières du pays.
La société compte 75 établissements situés dans 20 sites différents: 57 hôtels en Espagne, un à Bruxelles, un à Berlin, un à Amsterdam, un à Porto, 12 ‘’resorts’’ dans la région des Caraïbes (6 en République dominicaine et 6 au Mexique) et un hôtel urbain dans la ville de Saint Domingue. Ouf, ça nous donne déjà le goût de planifier d’autres destinations.
Le souper à l’hôtel complètera la journée. Le restaurant Pelai embrasse la tradition culinaire catalane. Les salades sont d’une fraîcheur exceptionnelle. Ce soir, le menu propose une entrée laitue et fromage typique de la région. En plat principal, un moelleux de bœuf dans sa sauce aux cèpes nous est servi avec un Parmentier de pommes de terre. Bien que notre dîner n'était pas très loin puisque nous avions pris ce premier repas à l'heure espagnole à 15: 00, à cause du retard de notre avion, nous n'avons pu résister aux plats alléchants du souper. Le dessert ? Il vous ferait saliver : un gâteau chocolat avec des fruits avec quelques framboises débordantes de fraîcheur même en cette saison tardive.. Un petit rouge ou blanc accompagne toujours nos repas. Et cadeau de la maison, un Codorniu, champagnette ...servi comme digestif contrairement à chez nous que l'on sert en apéro. Nous nous sommes tous portés volontaires pour nous ajuster à la mode festive des breuvages catalans et à être cobayes de la gastronomie culinaire catalane en votre nom. Nous pensons à vous tous que nous avons amené avec nous quelque part dans nos pensées.
La fatigue se fait sentir pour tous après cette magnifique journée, notre première nuit catalane nous convie aux plus beaux rêves.
Bonne nuit et à demain!
Lucie