Bonjour à vous tous, parents et amis de mes voyageurs.
Quelle belle et bonne nuit nous avons eue bien confortablement installés dans nos lits douillets à se laisser bercer par le doux clapotis de l’eau entourant les balcons de nos villas sur pilotis. Seul le bruissement du paysage nous entourant et le calme de cette nature luxuriante étaient suffisants pour rapidement nous retrouver dans les bras de Morphée pour un repos des plus récupérateurs.
Ce matin, un très bon déjeuner nous est servi dans un cadre très enchanteur. Nous sommes à nouveau totalement charmés par ces splendides paysages entourant la rivière Kwaï avec ses hautes montagnes recouvertes d’une légère couche de brouillard s’agrippant aux rochers. On oublietrès facilement l’effervescence de la grande ville et l’image de la Thaïlande que nous avions dans nos rêves prend toute sa forme.
Après le petit-déjeuner, nous sommes prêts à reprendre lapirogue pour rejoindre notre autobus stationné en aval de la rivière Kwaï. C’est par groupe de 10 personnes à la fois que nous montons à bord. Nous devenons de plus en plushabiles pour entrer ou sortir de ces pirogues en toute sécurité.
Nous nous retrouvons sur le quai un peu plus loin pourrejoindre notre bel autocar climatisé, afin de nous rendrevers le lieu où se trouve le pont de la rivière Kwai.
Je prends quelques minutes pour vous raconter brièvement l'histoire entourant ce pont ferroviaire construit pendant la Seconde Guerre mondiale par 100,000 travailleurs asiatiques et 30,000 prisonniers forcés sous les ordres de l’Armée impériale japonaise, afin de construire cette voie ferrée d’une longueur de 415 km à travers la Thaïlande, pour permettre à ses troupes d’accéder à la Birmanie. Malheureusement 16,000 d’entre eux ont trouvé la mort à cause des mauvais traitements subis, des maladies ou des bombardements américains et britanniques. C’est pour cette raison que cette ligne ferroviaire est maintenant surnommée « ligne de la mort ».
Le pont a été d’abord construit en bois pour assurer le franchissement de la rivière Kwaï Yai durant la construction d’un pont métallique tout à côté qui s’est terminée en 1943. Le pont métallique est toujours à ce jour opérationnel et on s’est aussi servi des matériaux d’un autre pont de 11 travées qu’on a démonté à Java, en Indonésie et qu’on a ensuite amené sur place près de la confluence des rivières Kwaï Yai et Kwaï Noi, à environ 3 km au nord de la ville de Kanchanaburi. Ces 2 rivières forment ensemble le Mae Klong.
En 1945, le pont métallique a été bombardé et les 2 travées centrales ont été détruites mais à titre de dommages de guerre, les Japonais les ont restaurées à la fin du conflit. Elles se distinguent par leur forme rectangulaire qui donne au pont, un aspect très particulier.
Ce pont est maintenant devenu un attrait touristique et les visiteurs peuvent le parcourir à pied en marchant sur la voie. Des plates-formes permettent de s’écarter de la voie au passage du train. Il est aussi possible, moyennant quelques baths, de le parcourir à bord d’un train multicolore tracté à chacune de ses extrémités, par une locomotive diesel. Le parcours dure environ une quinzaine de minutes. Un train reliant Thonburi à Nam Tok le franchit quotidiennement.
En cours de route, nous nous arrêtons pour une pause toilette : pour les thaïlandais, il existe une expression. On dit : « aller accueillir les fleurs » pour les femmes et pour les hommes « aller chasser le lapin »!
Sur la route, nous nous arrêtons pour voir la cascade de Sai Yok Noi, connue également sous le nom de Khao Phang. Cette cascade est située dans les collines de Tenasserin, dans la province de Kanchanaburi. C’est sans contredit, l’attraction la plus populaire du parc national de Sai Yok, du fait qu’elle se trouve juste à côté de la route principale où il est facile de s’y stationner en passant. Elle est constituée de falaises calcaires qui s’effondrent de la montagne en amont et qui coulent sur environ une quinzaine de mètres de haut.
Nous voici maintenant arrivés…après cette histoire quelque peu émouvante, c’est avec de belles pensées pour tous ces bâtisseurs morts sur le chantier ou pour les survivants, que nous avons parcouru à pied ce pont et en avons profité pour nous imprégner de l’histoire et du courage qu’ont eu tous ces hommes pour ériger ce projet tout à fait audacieux, et ce, avec peu de moyens et dans des conditions atroces. Nous marchons sur ce pont, en profitons également pour capturer de belles photos en souvenir de notre passage tout en observant sa structure particulière ainsi que l’énormeprécipice tout en bas.
Pour vivre l’expérience au maximum, nous sommes par la suite tous montés à bord du train et nous avons effectué une randonnée d’environ 75 minutes qui nous a permis également de franchir ce pont en train et d’admirer les paysages qui ont défilé tour à tour sous nos yeux tels queles champs de manioc, de maïs, des villages ruraux ou des montagnes grandioses.
Toutes ces visites nous ont ouvert l’appétit et nous nous arrêtons pour le dîner dans un charmant petit restaurant sur notre route où nous nous sommes tous délectés de la succulente et très savoureuse cuisine thaï à nouveau, avant de retourner à notre superbe hôtel pour profiter du calme de l’endroit, relaxer dans cet environnement tout à fait magique et se préparer pour le souper.
Voyage Louise Drouin nous a invité à prendre l’apéro au bord de la rivière avant le souper. La chimie du groupe estvraiment agréable et l'atmosphère est tout à fait détendue.C'est facile et pas compliqué. Les voyageurs sont de bonnehumeur et très heureux de leur voyage.
De surprise en surprise, ils sont éblouis. Nous avons beaucoup de plaisir tous ensemble. Merci à vous tous chers voyageurs qui contribuez à votre façon et avec votre couleur personnelle à faire de ce voyage un voyage magique!
Voici venu le temps de se retirer dans nos villas respectives pour un dernier dodo, la tête remplie de belles images et le cœur joyeux.
Merci à vous familles et amis de nos voyageurs de nous lire.
À demain!
Denis et Lek