Jour 20, le lundi 25 novembre 2024 : Kalahari • Windhoek • vol vers Johannesburg (250 km)
Tous sont bien reposés, car nos deux dernières journées ont été appréciées pour refaire le plein d’énergie. Notre voyage tire déjà à sa fin. Comme le temps passe vite! Nos valises sont bouclées et nous sommes prêts pour le retour vers le Canada.
Notre route nous permet de découvrir le Khomashochland, qui fait partie intégrante du « grand escarpement » et qui coupe la Namibie dans sa longueur. Les montagnes aux corniches escarpées sont marquées par de profondes cicatrices laissées par les fleuves saisonniers qui y prennent leur source. C’est en admirant ces paysages de montagnes que nous atteignons la capitale de la Namibie.
Dès notre arrivée, Léonce nous parle de la ville et nous fait un tour panoramique du centre-ville. Nous arrêtons dans un centre d’artisanat pour y faire nos derniers petits achats avant notre dîner dans un superbe endroit de la ville. Après avoir parcouru les déserts et les endroits en pleine nature, se retrouver dans la ville est un peu bizarre.
La capitale de la Namibie se trouve à une altitude de 1 654 mètres au cœur du Khomashochland, un plateau vallonné du centre du pays. La ville est le cœur et le nerf central du pays. Elle fut appelée par les premiers indigènes « l'endroit de la vapeur » ou « eau de feu » en raison des nombreuses sources d'eau chaude qui entourent la ville. Les Allemands arrivèrent en 1890, et la ville grandit autour du vieux fort (Alte Feste). À côté, un immeuble doré nouvellement construit abrite un nouveau musée qui retrace l'histoire du pays et le « Tinten Palace » (« Palais d'encre »; bâtiment du Parlement), qui surplombent la ville. La « Christuskirche », construite en style néo-gothique/Art nouveau, témoigne de l'influence architecturale allemande de l'époque. La ville doit son nom actuel, Windhoek (la place du vent), aux Sud-Africains qui occupèrent le pays en 1914. Avec son mélange unique d'architecture européenne et africaine, ses faubourgs dispersés donnent à Windhoek un aspect tranquille et provincial.
Windhoek a toujours été le cœur battant du pays, depuis les premiers peuples pastoraux jusqu’à nos jours. Elle fut connue sous plusieurs noms: Otjomuise pour les Hereros, Queen Adelaide’s Bath pour les explorateurs anglais, en référence à ses sources d’eau chaude… Mais elle n’adopta son nom à consonance germanique qu’en 1840, avec l’arrivée des premiers Afrikaners et Namas venus du Cap qui l’appelèrent Winterhoek. Lorsque le pays devint officiellement une colonie allemande en 1884, elle devint Windhuk. Elle n’adopta son nom actuel que 35 ans plus tard, quand les colonisateurs sud-africains prirent le relais à la gouvernance du pays. Depuis, et malgré l’indépendance, son nom est resté le même et l’héritage colonial est omniprésent.
La colonisation a également laissé des traces dans le domaine du religieux. Les églises sont nombreuses à Windhoek, mais deux d’entre elles sortent particulièrement du lot. D’un côté, la Christ Church (Christuskirche), construite en 1910 spécialement pour la petite communauté évangélique luthérienne, suit le modèle des basiliques allemandes selon un style néo-romain influencé par l’Art nouveau. Élue monument national en 1974, elle valait bien le coup d’œil ! L’autre bâtiment religieux majeur est la Cathédrale Sainte-Marie de Windhoek, principal sanctuaire catholique de la ville et église mère du diocèse du même nom. Construite au début du XXe siècle, son architecture néo-romane et ses tours jumelles lui donnent un air incroyablement allemand.
Après notre excellent dîner encore une fois, nous prenons la route de l’aéroport pour notre vol en fin d’après-midi vers Johannesburg.
Le cœur n’y est pas, mais nous devons y être pour votre vol prévu en fin d’après-midi vers Johannesburg.
Arrivée à Johannesburg en début de soirée et transfert vers notre hôtel Marriott Melrose Arch Hotel 5* pour une nuit. Dernière nuit en sol africain et demain ce sera le retour.
Souper cocktail dînatoire à notre arrivée à l’hôtel car il était déjà un peu tard. C’était parfait et délicieux de terminer de cette façon afin de pouvoir regagner nos chambres quand nous en sentions le besoin. Une belle dernière soirée de partage autour d’un bon verre de vin, que demander de plus.
A demain pour notre retour vers Montréal.
Louise