Jour 19, le dimanche 24 novembre 2024 : Kalahari
Quel réveil au beau milieu d’une nature intacte. Je me suis réveillée tôt car l’on dort si bien dans ce silence total. Je sors vers 5 h 30 pour admirer la nature qui se réveille. Devant mon lodge, un groupe d’élan du cap broute tranquillement. J’aperçois un jeune bébé qui lui est trop occupé à courir partout, comme il m’amuse ce matin ce tout petit animal nouvellement né. Nous sommes tous privilégiés de pouvoir vivre de si beaux moments et je l’apprécie toujours. Je retrouve mes voyageurs pour un petit déjeuner sur la terrasse et tous sont heureux, que demander de plus.
Notre matinée nous appartient, nous sommes libres pour nous reposer, profiter des installations du lodge ou faire une marche dans le désert du Kalaharien en compagnie de « bushmen ». Cette marche nous permet de découvrir le mode de vie et les coutumes du peuple Bushmen, nomade, premiers habitants de l'Afrique australe. Les Bushmen sont les plus anciens habitants de l’Afrique australe où ils vivent depuis au moins 20 000 ans.
Leur habitat est le vaste désert du Kalahari et le Bushmanland. Ils se définissent comme « ceux qui suivent l'éclair » en se déplaçant en fonction des pluies pour se nourrir de fruits, de racines et de gibier. Aujourd'hui, les Bushmen n'ont pour la plupart pu conserver un mode de vie traditionnel. Ils sont regroupés dans de petits villages de huttes dans les plaines immenses du Bushmanland. La Namibie compte encore 27 000 bushmen (ou Bochimans) qui représentent 3% de la population totale, le Botswana ( 55 000 ) et l'Afrique du Sud ( 10 000 ).
Ils ne sont ni Blancs ni Noirs, et leurs gravures rupestres attestent qu’ils occupent le pays depuis des milliers d’années, bien avant l’arrivée de tous les autres peuples, et surtout des Bantous, qui ne sont apparus qu’à partir du XVe siècle. Seuls quelques 2000 Bushmen conservent aujourd’hui, comme le héros des « Dieux sont tombés sur la tête », leur mode de vie ancestral, au sein du désert du Kalahari, dans l’est du pays. Ils ne possèdent que ce qu’ils peuvent transporter, utilisent des pointes de flèches empoisonnées pour chasser, et transportent l’eau dans des œufs d’autruche vides.
Comme leurs cousins, les Hottentots, les Namas, et les Damaras, les Bushmen parlent une langue à « clics ».
Ce fût une belle randonnée pas trop difficile ni trop loin de notre lodge car les busmen sont venus à notre rencontre. Accompagné d’un traducteur et de Léonce ils ont partagé de leur vie dans cette belle nature. Après cette excursion, la piscine fût bien occupée pour se rafraîchir. Nous avons eu de la visite encore une fois à la piscine. C'est tellement amusant de voir les animaux venir si près de nous. Nous nous sommes retrouvés pour le lunch encore une fois avec plaisir avant de se reposer avant notre sortie en après-midi.
Le désert du Kalahari, situé entre les bassins des fleuves Zambèze et Orange, couvre une large partie du Botswana et s'étend vers la Namibie et l'Afrique du Sud sur une superficie d'environ 900 000 km2. Ce désert est la région la plus sèche de la plus grande étendue de sable au monde, 2,5 millions de km2. Le bassin du Kalahari recouvre des parties du Botswana, de la Namibie, de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de la Zambie, du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo. Le terme « désert » est inapproprié en ce qui concerne le Kalahari. Certes il n'existe pas de plans d'eau permanents dans cette région, mais la végétation y est souvent assez abondante. Le Kalahari héberge encore une population de Bochimans, qui furent les premiers habitants de l'Afrique australe. Le terme Kalahari dérive de Kgalagadi, qui signifie « grande soif » en langue tswana (de Keir, « grande soif »), ou du mot Khalagari, Kgalagadi ou Kalagare, signifiant « lieu sans eau ». Le climat kalaharien est chaud.
Le Kalahari possède plusieurs réserves naturelles et isolées les unes des autres telles que la Réserve de chasse du Kalahari central (la deuxième plus grande région protégée du monde), le Khutse Game Reserve et le Kgalagadi Transfrontier Park. La faune est assez variée, on y trouve des mammifères (lions, hyènes, suricates, plusieurs sortes d’antilopes dont l'oryx gazelle, le springbok ou encore le grand koudou) ainsi que de nombreux oiseaux et reptiles. On y a recensé quatre cents végétaux différents, dont la pastèque sauvage et le melon tsamma ; les principaux arbres sont les acacias. On y trouve le dernier groupe d'éléphants du désert.
En après-midi, excursion en véhicule 4x4 dans les dunes rouges du désert du Kalahari, sous la direction de guides expérimentés. Notre wow de ce safari fût la rencontre avec des rhinocéros blancs, c'était exceptionnel de pouvoir les voir de si près. Nous avons aussi vus des girafes, des autruches, des orynx, des springbock et plusieurs autres espèces. Nous avons été très gâtés durant ce safari. J'ai aussi pris de beaux petits animaux qui ressemblent des renards avec de longues oreilles, ils étaient au moins sept. Nous découvrirons la flore et la faune particulières de ce site avant de terminer par un coucher de soleil sur le désert et surtout une soirée très spéciale avec un souper sur le sommet de l'une des dunes juste pour mon groupe. C'était la surprise de notre souper d'adieu à la Namibie et quelle surprise. Ce fût un souper magique que dire de plus et encore une fois les photos vous dévoileront ces moments exceptionnels que nous vivons dans ce beau pays.
Un retour au lodge et un petit verre d'amarulla pour terminer cette soirée en beauté avec un groupe d'exception.
Louise