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Jour 10, 20 octobre, Sept-Îles

Si vous commencez par les photos vous verrez notre souper hier soir qui était notre soirée en blanc. C’était vraiment amusant de voir que la majorité des voyageurs embarquent et porte un vêtement blanc ou noir et blanc. Mon groupe n’y a pas échappé et nous nous sommes bien amusés. Le souper pouvait se prendre au buffet et Lek a fait de superbes photos qui vous donneront envie de venir nous rejoindre. Nous pouvions aussi manger à la salle à manger comme à notre habitude. Après le souper nous étions invités au party en blanc avec les musiciens et les danseurs qui nous ont fait un très joli spectacle et tous pouvaient aller danser. À l’arrière du théâtre le chef cuisinait sur place un dessert très appétissant que l’on appelle crêpe suzette. Délicieuses ces petites crêpes!

Une petite déception ce matin, la météo prévoyait du beau temps et la pluie a pris la place. Cela n’a pas empêché plusieurs voyageurs d’aller marcher sur la belle promenade car la pluie était très faible. Dans la tente aménagée par la ville et le port de Sept-îles, il y avait des artisans qui exposaient leur œuvre. Nous nous sommes laissé tenter par des produits réalisés par des autochtones Innu de la région qui utilisait du cuir et de la fourrure pour créer des très beaux objets de décoration de Noël. Dans la tente, il y avait également une chanteuse autochtone qui avait une voix magnifique et qui animait la place. On oubliait la pluie qui tombait doucement à l’extérieur.

Sept-Îles fait face à l’archipel qui lui a donné son nom. La ville s'étend le long des côtes d'une baie de 45 km2 dont l'entrée est protégée par un rempart naturel fait de sept îles, d'où l'origine du nom de la municipalité. Sept-Îles abrite plus de 26 000 habitants, voire près de 30 000 en incluant la communauté Innue. Composé de sept îles, il protège sa baie des forts vents et des intempéries. Ces îles, âgées d’environ 565 millions d’années sont des témoins privilégiés de l’histoire de Sept-Îles. Elles ont connu les dinosaures et les glaciations, les Vikings et les pêcheurs basques. Elles ont connu l’explorateur Jacques Cartier de passage dans la baie en 1535, de même que les Innus, les coureurs des bois et les marchands qui s’échangeaient produits et denrées au poste de traite de Sept-Îles. Ceux que l'on a longtemps appelés Montagnais portent aujourd'hui leur nom d'origine : Innu qui se prononce innou et signifie l'humain véritable. Jusqu'à la fermeture des mines en 1983, Sept-Îles était un important point de transit du minerai de fer transporté par chemin de fer depuis Schefferville (Knob Lake), au Labrador, à environ 580 km au nord. Bien qu'elle ne soit plus utilisée à cette fin, Sept-Îles demeure l'un des centres économiques les plus importants de la région de la Côte-Nord .

Certains ont utilisé le transport de la place qui était mis en place pour faire comme dans plusieurs villes un Hop On Hop Off afin de rejoindre certains endroits de la ville. Deux intéressants musées sont présents à Sept-îles et quelques voyageurs en ont profité pour les découvrir.

Durant ce tour en bus local, nous pouvions nous arrêter à ces endroits.

Cadran Solaire : Situé le long de la promenade, le cadran solaire est un modèle équatorial où les deux faces sont graduées. Pour représenter "l'esprit des lieux", le cadran est fait d'aluminium, d'acier inoxydable et de bronze. Ses matériaux représentent la vocation industrialo-portuaire de l'endroit. Les chiffres romains et les pièces ont été taillées par un fin jet d'eau à très haute pression, ce qui confère une coupe nette et sans bavure. L'hélice est décorative et fut récupérée d'un navire abandonné, avec la permission du Port de Sept-Îles. Le fini de l'aluminium fut passé au jet de sable pour lui donner un aspect givré et tout le cadran est enduit d'une couche protectrice claire. Le cadran donne l'heure normale et l'heure avancée. La correction en longitude fut apportée lors du tracé des heures sur les bandes. Un mécanisme actionné par les observateurs permet de faire la correction de l'équation du temps.
Hermel exhibition (gratuit) 
Venez découvrir l'histoire fascinante de Mylène Paquette, première personne du continent américain à traverser, en solitaire, l’Atlantique Nord avec son navire, le Hermel.

Musée Shaputuan  « Une visite historique chez les Innus » environ 15$
Ouvert en 1998, le musée Shaputuan, à Uashat, a pour mission de faire partager la culture innue et de faciliter le dialogue entre les Autochtones et les non-Autochtones par des échanges interculturels ainsi que par des actions à destination des jeunes de toutes les écoles. Le musée abrite une exposition permanente, En pays innu, la marche des saisons, axée sur la vie traditionnelle des Innus au fil des saisons, ainsi qu’une centaine d’objets témoignant du passé. Le solstice d’été Innu Tshitshuk, qui a lieu le 21 juin, est une des activités les plus populaires. Le Musée Shaputuan illustre, dans son exposition permanente, le cycle de la vie traditionnelle des Innus au gré des quatre saisons. La maison de transmission de la culture innue Shaputuan a été fondée dans le but de préserver et de diffuser la culture innue au sein de la communauté, par la présentation d'expositions permanentes et temporaires, mais aussi par l'organisation d'évènements culturels. Le Shaputuan se donne également comme mission de faire découvrir et apprécier la culture innue auprès des Allochtones. Dans ce lieu de rassemblement, de rencontres et de partage, le visiteur pourra s’imprégner de la culture innue passée et présente.

Musée Régional de la Côte Nord, Coût d’entrée Adulte : 15 $ et  Âge d'or: 13 $ taxes incluses
le Musée Régional de la Côte-Nord pour tout connaître de l’histoire de la région. Remontez à plus de 9000 ans à travers l’exposition permanente « Terres de sens : le grand voyage ». Sa mission : Le Musée régional de la Côte-Nord a pour mission de protéger, conserver, étudier, diffuser et mettre en valeur le patrimoine nord-côtier dans les domaines de l’ethno-histoire, de l’archéologie et des sciences naturelles. Il s’engage aussi comme diffuseur en arts visuels pour offrir une vitrine aux artistes nord-côtiers et comme musée-ressource auprès d’autres organismes présents sur la Côte-Nord.

De retour au navire pour un autre excellent souper à bord.

Lek et Louise

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