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Jour 3, dimanche le 12 mai 2024 : Bristol visites

BONNE FÊTE À TOUTES LES MAMANS QUI NOUS SUIVENT!

Nous nous réveillons ce matin au Pays de Galles sous un soleil radieux avec déjà 16 degrés en matinée. Nous sommes très chanceux car la météo ne nous annonçait rien de bien pour cette journée. Mais nous avons eu un splendide journée ensoleillée et la seule courte période de pluie était en route vers la ville de Cardiff ou le soleil était revenu pour notre promenade. Quelle chance comme disait notre charmante guide, Sandrine. Bien que le Pays de Galles fasse partie du Royaume-Uni, ils sont différents et distincts de leurs amis d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande du Nord. Les Gallois parlent une langue poétique différente de l'anglais et beaucoup plus ancienne. Le gallois, ou Cymraeg comme on dit ici, possède une beauté lyrique qui exprime la véritable âme du Pays de Galles. Malgré notre connaissance de l’anglais pour la plupart, notre oreille doit être bien attentive afin de comprendre et de se faire comprendre.

Une fois notre petit-déjeuner avalé, notre belle bande est prête pour sa première visite de la journée, celle de Big Pit National Coal, musée du Patrimoine industriel de Blaenavon. La Mine de charbon en activité de 1880 à 1980 a été ouverte au public en 1983 en tant que fiducie caritative. Le site est dédié à la préservation opérationnelle de l’héritage gallois de l’extraction du charbon, qui a eu lieu pendant la révolution industrielle. Situé à côté du chemin de fer préservé de Pontypool et Blaenavon, c’est un point d’ancrage de la route européenne du patrimoine industriel. Nous avons même visité les souterrains afin d’expérimenter un petit bout d’histoire vécue par ces hommes et ces femmes. Une descente de 300 pieds dans l'ancienne mine avec les images, les sons et les odeurs créant une impression de ce qu'était la vie professionnelle à l'époque. Notre guide a su nous faire une passionnante description du travail et du labeur au quotidien des mineurs et l'évolution des méthodes d'extraction du charbon au fil du temps. Quelle superbe visite nous avons eu la chance de réaliser accompagné de Peter notre guide qui a passé sa vie dans les mines comme son père, son grand-père et sa famille. Depuis maintenant 19 ans à la suite de la fermeture de la mine où il travaillait, Peter est devenu guide pour cette mine que nous visitons aujourd’hui. Vous verrez peu de photos car il n’était pas permis d’avoir nos cellulaires ou appareils photos avec nous lors de la descente dans la mine. Nous avons beaucoup appris sur le travail des mineurs, sur l’utilisation des poneys à l’intérieur de la mine où ils avaient leur étable où ils passaient leur vie à travailler. Nous réalisons que ce n’était pas seulement les mineurs qui travaillaient durs mais aussi les poneys. A notre sortie nous avons vu les petits canaries essentiels et obligatoire dans toutes les mines afin de détecter le monoxyde de carbone si cela arrivait.

Après cette très intéressante visite nous nous sommes dirigés vers la ville de Blaenavon pour notre lunch de ce midi dans un charmant pub de la ville où nous avons dégusté un plat typique de bœuf avec le yorkshire pudding. Un délicieux repas nous attendait et ce fût très agréable.

Nous poursuivons nos visites avec les fascinants sites industriels de Blaenavon entrés au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000. Le paysage de Blaenavon offre un témoignage exceptionnel de l’importance internationale de la région dans la fabrication du fer et l'extraction du charbon à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Le développement parallèle de ces industries a été l’une des principales forces dynamiques de la révolution industrielle. Blaenavon a changé le monde! En 1789, Blaenavon Ironworks a exploité pour la première fois la puissance de la vapeur pour souffler de l'air dans ses immenses hauts fourneaux. Un siècle plus tard, c'est ici que Sidney Gilchrist Thomas transforma l'industrie sidérurgique mondiale en inventant une méthode pour éliminer le phosphore du minerai de fer. Les fours en ruine sont encore visibles aujourd'hui, aux côtés des vestiges impressionnants de la fonderie, de la fonderie et de la tour d'équilibrage de l'eau qui élevaient les wagons à 80 pieds dans les airs. Blaenavon était dirigé par de grands industriels, souvent impitoyables. Mais cela n'aurait été rien sans ses ouvriers.

Nous débutons par l’usine de sidérurgie, qui a joué un rôle clé dans l’élaboration du procédé THOMAS, un procédé historique d’affinage de la fonte brute. Beaucoup de mes voyageurs étaient super intéressés car pour plusieurs ce fût une partie de leur travail.

Après la visite nous avons repris la route vers Cardiff pour une visite de la capitale galloise. De magnifiques bâtiments municipaux sont construits grâce aux richesses de l’industrie charbonnière, tels que la mairie, le musée national de Cardiff (musée national du pays de Galles) et l'université de Cardiff. Le statut de capitale du Pays de Galles est officiellement conféré à la ville le 20 décembre 1955. Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie de la cité commence à décliner. Cette dernière entame alors une période difficile. Dans les années 1980, Cardiff est un port pauvre et déclinant, sans rôle bien défini. Pour améliorer la situation, le gouvernement conservateur de Londres crée une Agence pour le développement de la baie de Cardiff. Celle-ci réhabilite les environs des docks et fait construire un barrage créant une grande baie destinée aux activités de loisirs. Aujourd'hui Cardiff est considéré comme le centre administratif, commercial et culturel du pays de Galles. En 1999, la ville accueille la Coupe du monde de rugby à XV, dans son nouveau stade, le Millennium Stadium. Pour celle de 2007, elle accueille le quart de finale opposant l'équipe néo-zélandaise des All Blacks à l'équipe de France. La France gagne 20 à 18. La Nouvelle-Zélande est éliminée.

Nous sommes passés devant le Château de Cardiff. Il s’agit en fait d’un ensemble de châteaux romantiques construit de 1867 à 1875 par le troisième marquis de Bute autour d’un donjon datant de l’époque normande (XIe siècle). La réalisation fut confiée à l’excentrique architecte William Burges, qui produisit avec ce château un des plus beaux monuments représentatifs de l’architecture gothique de la Renaissance du monde entier. Nous avons aussi fait un joli arrêt le long des quais pour admirer le parlement et son architecture moderne, le nouvel opéra construit avec des tuiles d’ardoise de la région et aussi une vue sur ce port de plaisance.

Retour à votre hôtel pour le souper de groupe qui était aussi délicieux et avec une belle atmosphère de fête.
À demain pour une autre aventure !
Louise

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