Bom dia!
Ce matin, on devait encore quitter notre hôtel de Nazaré pour une autre destination, soit, Évora. C’est un des aspects un peu fatigants des circuits terrestres : toujours à refaire les valises pour changer de ville. Mais, on apprécie chaque endroit visité quand même!
Comme notre hôtel était situé dans une rue étroite, l’autobus ne pouvait pas nous prendre à la porte. Un transporteur était donc chargé de prendre les valises et de les apporter à l’autobus. Ce dernier est arrivé à l’heure portugaise (comprendre : en retard hi! hi!), ce qui a fait en sorte que nous sommes partis avec plus de 15 minutes de retard.
Nous avons roulé pendant 1 heure 30 minutes, ce qui a permis à plusieurs personnes de rattraper le sommeil manquant. Puis, nous sommes arrivés à un domaine vinicole sur le bord de la rivière Tage. On nous a expliqué tout ce qui était fait sur ce domaine puis on nous a fait monter à bord d’une carriole tirée par un tracteur. Sous un soleil de plomb et plus de 30 degrés au thermomètre, nous avons parcouru une partie du domaine. Nous avons vu beaucoup de chêne-lièges (dont l’écorce avait déjà été récoltée), des champs de riz,, des champs de tomates et de choux dont la récolte était déjà effectuée, des pins parasols (desquels nous obtenons les pignons) et surtout, nous avons vu et pu toucher à des juments sauvages (il n’y a eu que quelques volontaires).
Puis un dîner champêtre nous a été servi dans un décor somptueux.
Une autre heure de route et nous étions arrivés à Évora, ville universitaire, on commence par marcher dans les jardins bordant le palais du roi Manuel. Jardin calme où flânent plusieurs personnes. Comme à Coimbra, autre ville universitaire, c’était jour d’initiation et nous avons vu plusieurs jeunes gens festoyer dans les rues.
Puis on est allés à l’église de St-François avec sa chapelle des os (ou ossuaire) et une magnifique collection de crèches.
La Capela dos Ossos (français : chapelle des os) est l'un des monuments les plus connus d'Évora. Il s'agit d'une petite chapelle intérieure située à proximité de l'église Saint-François.
Elle fut construite au XVIe siècle par un moine franciscain, qui, dans l'esprit de la contre‑réforme de la région, voulait mener ses frères vers la contemplation et transmettre un message du caractère éphémère et transitoire de la vie. Cela est clairement exprimé via l'inscription à l'entrée : Nós ossos que aqui estamos pelos vossos esperamos (« Nous, les os ici présents, attendons que les vôtres nous rejoignent »).
La chapelle mesure 18,7 × 11 mètres (61 x 36 pieds). La lumière n'entre que via trois petites ouvertures sur la gauche. Ses murs et ses huit colonnes sont « décorés » d'os longs soigneusement rangés et de crânes maintenus par du ciment. Le plafond est fait de briques peintes en blanc et décoré de motifs morbides. Le nombre de squelettes estimés pour réaliser cette œuvre est de 5 000, en provenance des cimetières établis au sein d'églises des alentours. Certains crânes sont ornés de graffitis. Deux cadavres en dessiccation, dont un d'enfant, sont exposés dans une boîte en verre. La phrase Melior est dies mortis die nativitatis (« Le jour de la mort vaut mieux que celui de la naissance ») tirée de l'Ecclésiaste (7.1‐6) est inscrite au plafond.
Après une vingtaine de minutes de temps libre pour dépenser nos euros dans une belle ruelle de la ville, on devait visiter la basilique mais elle était fermée. Nous avons donc continué notre chemin vers les vestiges d'un temple romain, dit de la déesse Diane. Quoique on prétend qu’il n’ait pas vraiment été dédié à la déesse. Les Portugais, par habitude, continuent à l’appeler ainsi.
Finalement, on fait notre arrivée à l'hôtel à près de 19 heures, le Vila Galé, hôtel presque neuf, construit il y a sept ans, moderne. Les chambres sont grandes pour l’Europe, on y trouve confort et beauté hors pair. Malheureusement, nous n’avions pas beaucoup de temps pour profiter des installations puisque le souper était à 20 h et le départ à 9h demain matin.
Boa Noite!
Céline et Nathalie